© David Ducoin
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Tsum et Ganesh, les discrets

Népal - 25 octobre au 15 novembre - 22 jours


Imaginé et guidé par Alain Lacroix


Voyage confirmé, il reste de la place

Un peu de géographie

Et pour nous permettre de nous aventurer plus loin vers l'imposant et magnifique Ganesh Himal...

Il n’y a pas si longtemps, les Tibétains et les Népalais traversaient aisément la frontière qui marque le passage entre l’Himalaya et le Chang Tang; ce haut plateau d’altitude du Tibet. L’invasion de ce pays par la Chine, dans les années 50, a mis fin à cette liberté de circuler d'un côté à l'autre; alors même que le Népal ouvrait ses portes aux touristes. Ces derniers ont concentré leurs explorations autour de l’Everest et de l’Annapurna; mais d’autres régions sont restées dans l’ombre. Pour notre plus grand bonheur, Tsum a accueilli les marcheurs seulement au milieu des années 2000; préservant ainsi sa culture tibétaine unique. Dans l’ombre de plusieurs géants de 7000 m, dont Ganesh Himal (7422m) et son massif, et de plusieurs 6000m; les habitants ont construit de jolis villages souvent dominés de gompas (monastères). Nous irons donc, par des sentiers bien entretenus, voir ces villages encore imprégnés du Tibet; et nous nous attarderons, dans certains d'entre eux, pour y dormir dans des lodges rustiques. Et pour nous permettre de nous aventurer plus loin vers l'imposant et magnifique Ganesh Himal, nous transporterons avec nous l’équipement de camping qui nous donnera toute la liberté nécessaire pour atteindre la plus spectaculaire portion de ce voyage.

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Mais avant d'aller plus loin...

Rencontrez brièvement votre guide Alain

J’y suis allé souvent dans ce pays. Pour des vacances entre amis et souvent comme guide. Une dizaine de fois juste dans la région de l’Everest. Approcher la plus haute montagne du monde est une expérience magnifique; mais j'ai fait le plein de sa beauté et je suis allé guider ailleurs, dans d'autres régions du Népal; notamment vers le Kangchenjunga. Maintenant impliqué dans Instincts Vagabonds, j’en suis à une étape de ma vie où le cumul de mes nombreuses expériences de voyage oriente le choix de mes prochaines aventures. Et je ne veux guider que ce qui me tente. Les valeurs de ce collectif, le fait que je puisse choisir moi-même mes voyages et le fait que ce soit une OBNL, me vont parfaitement. Par exemple, à l'été 2025, avant de voler vers Katmandou, je descendrai la Nahanni; une des plus belles rivières du monde. Et à l'automne donc, ce sera cette vallée de Tsum et de Ganesh qui m'intrigue. Pourquoi? Suspense... Je vous l'explique dans la prochaine section!

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Pourquoi cette région

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L’expérience des collègues qui sont aussi des amis, c’est précieux.

En 2003, j’ai tenté l’ascension du Manaslu à un moment où grimper un 8000m était encore franchement une aventure. Nous étions pratiquement seuls sur la montagne. Je n’ai pas réussi à atteindre le sommet mais la longue marche d’approche m’a franchement impressionné. À cette époque, le trek du Manaslu était encore peu connu; et la vallée de Tsum, fermée aux étrangers. Dernièrement, quand des amis m’ont approché pour savoir si je voulais les guider au Népal cet automne; j’ai tout de suite pensé au Manaslu. Sachant que Richard (Rémy), un autre guide du collectif d'Instincts Vagabonds, avait non seulement une grande expérience du Népal en général; mais qu’il avait aussi guidé récemment le Tsum-Manaslu, je l’ai appelé. Richard, je le connais depuis l’université et je savais que j’aurais l’heure juste. L’expérience des collègues qui sont aussi des amis, c’est précieux.
« Oublie le Manaslu. C’est encore beau, évidemment; mais avec la route qui avance et les marcheurs qui empruntent moins les sentiers de l’Annapurna pour envahir ceux du Manaslu, le charme opère moins. Si tu veux aller dans cette région, concentre-toi sur la vallée de Tsum; et surtout, va vers le Ganesh Himal. Il te faudra le gros kit: stock de camping et équipe de porteurs pour te rendre au plus spectaculaire. Tu verras, son camp de base, où tu seras probablement seul, est au milieu d’un cirque glaciaire; et tu es entouré de la barrière du massif...dont les sommets dépassent les 7000m. En plus, l’acclimatation est progressive; et il n’y pas de col de plus de 5000m à franchir. De sorte que tu peux faire un sacré beau voyage en trois semaines. Y a plein de cascades, de belles forêts. Y retourner, c’est ce parcours-là que je ferais»
Bon, moi ça m’a convaincu!

L'Instinct

La prévisibilité est pratique pour un organisateur. Mais donner un itinéraire des mois à l'avance relève plus de la manufacture que de l'aventure. Notre façon de faire est plus complexe, mais c'est notre métier et ça nous amuse. Voici quand même notre intention...

Un des avantages des routes, c’est de nous éviter de prendre l’avion. Ce n’est pas une question de sécurité; mais, normalement, on sait que le transport ne sera pas annulé pour cause de mauvais temps. Et c’est franchement intéressant d’avoir cette perspective, celle des habitants qui voyagent par la route. Ainsi, on croise des dizaines d’agglomérations. Et c’est aussi impressionnant de franchir des rivières en jeep...quand il n’y pas (ou plus) de pont! Nous avancerons donc jusqu’où l’état et la construction de la route nous le permettront. Au moins jusqu’à Macchakhola. Puis ce sera 2 jours de marche sur le sentier principal du Manaslu, au creux d’une gorge d'où débordent des dizaines et des dizaines de cascades. Au surplus, on y verra nos premiers pics enneigés, au loin!

© Daniel Bonhomme
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Bifurquons vers l’est et laissons, pour l’instant, les sentiers qui nous mèneront plus tard vers les géants enneigés. Je suis le premier à comprendre que c’est tentant de s'y rendre tout de suite; mais il faut avoir une bonne acclimatation à l’altitude avant. Direction nord, jusqu’à la frontière du Tibet. Nous sommes au cœur de la vallée de Tsum. Nous croiserons plusieurs villages. Les plus charmants, et préservés, sont certainement ceux de Nile et Chule. L’effort pour rejoindre le vieux monastère juste en haut de Chule, en vaut l’effort. Comme les habitants d'ici sont visiblement tibétains (leurs traits révèlent leur origine), nous croiserons plusieurs «monuments» bouddhistes qui ont tous leurs particularités. Je vous les expliquerai. Vous aurez ensuite une connaissance de l'intérieur pour encore mieux apprécier cette chaleureuse communauté locale. Pour l’instant, cette vallée qui n’est plus si secrète, réussi à garder ce cachet moyenâgeux. Il faut vite en profiter avant que le réseau de lodges ne se développe trop.

© David Ducoin
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En prenant un sentier différent, nous reviendrons vers le sud; mais cette fois à Domje, d'où nous irons vers les sommets. Quelquefois, surtout au printemps, les sommets peuvent être cachés par les nuages. On marche alors dans une superbe vallée sans se douter que les dieux-montagnes nous dominent en nous surplombant. Ils sont grands et, à la limite, intimidants. C'est pourquoi nous proposons ce voyage à partir de la 3e semaine d’octobre, justement pour que le ciel soit bien bleu. Pour 4 jours donc, nous partons en camping. Il n’y aura pas de lodges. Irons-nous dormir au camp de base du Ganesh Himal à tout juste 4000m? C’est l’objectif! Une chose est sûre, c’est la portion du trek où vous pourrez côtoyer de très près et ressentir la présence des plus hauts sommets du monde.

© Daniel Bonhomme
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Lorsque c’est possible, on préfère les boucles; mais ici, nous devrons «rebrousser chemin». À la différence qu’il existe des sentiers des deux côtés de la rivière. Au retour, nous en prendrons un différent et qui monte assez haut pour rejoindre des villages, ou plutôt des hameaux; vus d'en bas, il est difficile d'en soupçonner l’existence. Encore des surprises nous attendent. Et puis, comme nous serons en descente et en général sur un sentier facile, nous aurons tout le loisir de marcher en levant les yeux. Que c’est beau l’Himalaya! Attention, voir tant de beauté peut vous contaminer et vous donner le virus de la népalite! Le seul remède: revenir au Népal. Plusieurs fois!

© Daniel Bonhomme
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Bakthapur et Katmandou. Après la route qui nous y conduira, ces deux mots sont doux à l’oreille, non? Commençons par un et finissons par l’autre. Les deux sont des villes royales où les rois de jadis se battaient, entre autres pour construire les plus beaux monuments. On dit même que cette «guerre d’architectes» a atteint des proportions telles qu’un roi avait fait couper la main de son architecte en chef...après que celui-ci eût achevé les plans de sa ville. Bakthapur, en partie piétonne, est d’une beauté si époustouflante qu'elle est protégée par l’Unesco. Katmandou, elle, est effervescente et bruyante; mais tellement agréable.

Pour voyager moins mais plus longtemps, nous vous encourageons toujours à prolonger votre voyage. Auquel cas, vous pourriez aller vers Pokhara; une ville qui se visite sans guide et qui se trouve sur les jolies rives du lac Phewa. Après un trek incroyable mais engagé, ce serait de la douceur bien méritée.

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Informations techniques

Voyage confirmé, il reste de la place

Prix: de 4 à 8 voyageurs: 6300$ / de 9 à 12 voyageurs : 5975$

• Du 25 octobre au 15 novembre 2025 (à partir de Katmandou)
• Durée sur place : 22 jours
• Rendez-vous à Katmandou
• VISA en ligne ou sur place (voir formalités)

© David Ducoin
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Parlons effort, confort et climat

Vous marcherez en Himalaya. Des montées et des descentes il y a. Sur ce circuit cependant, il n’y a rien de radical. Les sentiers sont en général larges et bien dégagés. Mais cette région a été au cœur du tremblement de terre de 2015 si bien que les moussons ont déclenché des glissements de terrain depuis. Certains passages peuvent être étroits. Nous marcherons de 5 à 7 heures par jour. À l’arrivée ce sera le 5 à 7 du thé au beurre! Rassurez-vous, nous avons le chocolat, le café et le thé...ordinaire. Sinon, la plus haute altitude atteinte, vers le camp de base du Ganesh Himal, tourne autour de 4200m. Comme nous y serons autour de la 12e journée, nous serons bien acclimatés. À ce sujet d’ailleurs, comme le départ se fait autour de 1200m, la montée est bien progressive si bien que je ne crains pas de problèmes majeurs dûs à l’altitude.

Les changements climatiques affectent évidemment le Népal. Il y a 20 ans à peine, la mousson se terminait à la fin de septembre si bien qu’octobre était idéal pour marcher. Mais depuis 10 ans, les 2 premières semaines d’octobre sont de plus en plus nuageuses et pluvieuses. C’est pourquoi nous avons repoussé les voyages de sorte que les treks se déroulent à la fin octobre et en novembre. La bonne nouvelle c’est que la plupart des agences ne se sont pas encore adaptées, il y a donc pas mal moins de monde à la période où nous y allons. Le jour donc, si la mousson ne s’attarde pas trop, il devrait faire beau et la température osciller le jour entre 5 C et 20 C selon que nous sommes à 1500 m ou 4200m.

Parlons des nuits. Peu d’agences offrent encore des treks en camping (en partie). C’est plus cher et plus compliqué au niveau de la logistique. Cela implique qu’à peu près tous les groupes font les mêmes étapes et surtout, ils manquent les endroits les plus spectaculaires. Ici, ça veut dire que sans l’équipement de camping et donc une équipe de porteurs en conséquence, on manque le camp de base du Ganesh Himal. Aimeriez-vous aller dans un restaurant gastronomique et qu’après vous avoir montré le menu, on vous dise que...non ce n’est pas disponible! Et comme nous aurons cet équipement, cela veut aussi dire que nous pourrons choisir ce qu’il y a de mieux entre tea house et campement. Au plus froid, au camp de base de Ganesh, autour de 4200m, il pourrait faire jusqu’à -10 C la nuit. Il est important de savoir que les tea house (ou lodges) sont très basiques et souvent moins confortables qu’une bonne tente avec un bon matelas de sol.

Malgré tout ce qui est écrit ici, n’oubliez pas que vous parlerez au guide, il vous expliquera encore bien mieux.

Ce que nous ferons avec votre argent

Voyager coûte cher: au voyageur, en dollars et à l’environnement, en GES. Et aussi, malheureusement, quelquefois, aux gens que nous visitons. Ensemble, les guides, nous avons décidé que nous serions une OBNL pour que justement votre argent profite encore plus aux équipes locales et à des projets environnementaux. Il nous semble donc normal que vous sachiez le plus précisément possible où ira votre argent.


Au courant de l’année, chaque prix sera décliné mais pour l’instant voici ci-bas un exemple du voyage au Mustang: 7500$ (groupe de 8 voyageurs)

L’équipe locale

C’est le poste le plus élevé. Évidemment! Ici il y aura une petite équipe de porteurs, un cuisinier, des mules et des muletiers.

Salaire du guide

Les Vagabonds sont, de loin, les mieux payés du métier (au Québec). Ils ne sont pas des vendeurs ou des conseillers mais ils sont responsables du voyage, de la conception à la réalisation en passant par le fait de s’assurer que les voyageurs éventuels ont le niveau requis pour faire le voyage. Nous croyons également que par cette implication totale, cela vous assure de vivre un voyage...unique et engagé.

Marge de partage

L’OBNL se distingue particulièrement ici. Dans «l’industrie du voyage», on espère souvent une marge brute de l’ordre de 25 à 35% qui se transformera, après des dépenses normales (loyer, employés, assurances...), en profits. Le tout redistribué aux actionnaires (ou réinvesti). Chez Instincts Vagabonds, nous visons plutôt 15% puisque nos frais fixes sont réduis (assurances, déplacements, frais comptables, etc.). Comme nous offrons peu de départs, nous espérons que nos groupes seront assez complets, donc «agréablement profitables». Les «profits», que nous appelons ici marge de partage sera redistribuée, selon le jugement du conseil d’administration, entre les équipes locales et des projets environnementaux.


Pour être réalistes et honnêtes, il est fort probable que nous ne puissions pas distribuer un montant significatif avant la 3e année.

Frais administratifs

Il y en a peu. Pas de bureau, un seul salaire, un peu de matériel. Il faut entretenir la plate-forme web, mettre un peu de colle pour que tout tienne ensemble, répondre aux urgences...

Frais de repérage

Comme nous ne nous contentons pas d’acheter un «package» à un tour opérateur local, pas question de débarquer 1 ou 2 jours avant le groupe. On arrive avant pour rencontrer l’équipe, discuter avec le guide local et aller voir sur place, avant ou après le voyage, quel serait un...prochain vagabondage. On vous disait qu’on n’aimait pas refaire le même voyage, pour cela il faut voir du terrain; et enlever ses pantoufles.

Frais d’hébergement

Nous choisirons toujours des auberges-hôtels charmants lorsque possible; propriété de locaux. Les frais d’hébergement comprennent également les lodges et les campings en trek.

GES et environnement

Nous sommes clairs dans notre manifeste: voyager est polluant, ne nous cachons pas et ne l’atténuons pas sous des jolis termes. Il faut agir en amont et espérer que nos actions non seulement compenseront (ce n’est plus suffisant) mais répareront un peu, pour que ceux qui suivent puissent profiter, éventuellement, d’un meilleur environnement. En plus de la marge de partage, nous vous demandons de contribuer proportionnellement, à ce qu’entraîne votre voyage de 2 façons:


Fonds plein air 1% pour la planète | Québec Aventure Plein Air


Planétair: Compensez avec les meilleurs projets de compensation carbone

Parlez à un guide ou à un guide!

Les zinternets c'est bien beau mais rien ne vaut une discussion avec le guide. Si vous préférez que l'on vous parle de l'offre générale demandez à parler avec un conseiller* qui connaît tous les voyages. Notre promesse c'est que dans les deux cas vous parlerez à un guide et non pas à un vendeur.