© Pierre-Emmanuel Chaillon
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Nahanni, l'Everest des rivières

Territoires du Nord-Ouest - juillet - août 2026


Imaginé et guidé par Alain Lacroix


Reporté à 2026, écrivez-nous si vous êtes intéressés

Un peu de géographie

Aussi belle et difficile d'accès qu'un sommet de l'Himalaya, la Nahanni est certainement l'une des rivières les plus spectaculaires du monde. Elle est à ce point exceptionnelle qu'elle fait partie du patrimoine mondiale de l’Unesco. Coulant sur plus de 560 km dans les mythiques Territoires du Nord-Ouest du Canada, au coeur même des Rocheuses et de leurs sommets enneigés, la Nahanni nous invite à l'aventure. Comme l'ont fait les coureurs des bois, les chercheurs d'or; et comme le font encore les Dénés, le peuple autochtone de la région, nous nous laisserons enchanter en canotant et en randonnant sur son parcours unique et changeant. Passant de rapides grisants à une chute prodigieuse, deux fois plus haute que celles du Niagara; ce joyau de rivière enchaîne les canyons profonds sur près de 95km, serpente à découvert dans des vallées si sauvages que seules la faune et les montagnes qui la bordent, se plaisent à regarder leur reflet dans son eau limpide et bleutée. Toujours plus surprenante de portion en portion, la Nahanni intrigue aussi par ses cavernes et ses formations rocheuses qui racontent son histoire, offre une vue imprenable sur l'unique et impressionnant massif de montagnes «cirque of the Unclimbables» et invite les rares voyageurs qui viennent à sa rencontre, à une douce relaxation dans ses chaleureuses sources thermales.

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Mais avant d'aller plus loin...

Rencontrez brièvement votre guide Alain

J’adore les expéditions d’envergure où nous devons nous occuper de nous et devenir nomade le temps d’une aventure. La Nahanni fut l'une des plus belles à ce jour.
Il y a longtemps déjà, j’ai eu la chance de guider des rivières au Québec avec une entreprise de Saint-Michel des Saints (Expédition Nord-Québec). À l’époque, j'ignorais que je débutais une véritable histoire d'amour avec les rivières. Et comme avec les êtres qu'on chérit, les années n'ont fait qu'approfondir notre lien d'affection. En parallèle avec mon travail, j’ai donc commencé à faire de petits voyages en canot; et avec le temps, ils sont devenus de plus en plus longs. Entre la Batiscan où j'ai passé cinq jours, et la Nahanni que j'ai fréquentée 40 jours, d'autres rivières irrésistibles m'ont interpellé: Moisie, Georges, Romaine, Coulonge, Dumoine, Broadback, Mouchalagane, Bazin, Missinaibi (ONT), Bonnet Plume (YK), Kazan (NU), Thelon (NU); et ici, je dois mettre un «etc.» parce que la liste des rivières que j'ai aimées est trop longue.

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Pourquoi cette région

© Pierre-Emmanuel Chaillon
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Il y a plus de 25 ans, je succombais à l'attraction qu'avait cet immense territoire sur moi. Déjà, son histoire riche d'avoir été façonnée par la présence du peuple Déné qui habite les lieux depuis 10 000 ans, m'interpellait. S'est ajoutée celle du passage des premiers trappeurs en quête de fourrures à la fin du 18ième siècle et celle des chercheurs d’or au début des années 1900. Ma propre histoire avec la Nahanni débute donc avec cette préface écrite dans le temps par des aventuriers en canot; et leurs traces laissées dans des noms aussi évocateurs que Broken Skull, Deadmen valley, Funeral Range, Rabbitkettle, et Kraus Hotspring, ont fait résonner ma fibre d'explorateur; au point où j'ai passé 40 jours à côtoyer cette magnifique et surprenante rivière.
La moitié de mon séjour a été dédié à la randonnée; et l’autre à parcourir, au fil de l’eau, ce paysage d'une beauté incroyable. Je passais d'un émerveillement à un autre, et jamais je n’ai retrouvé autant de diversité sur une rivière. Pourtant, j'en ai canoté quelques-unes depuis (presqu'une centaine!). En y retournant, je me fais donc un double cadeau: celui d'y aller; et celui de vous amener à la rencontre de cette perfection que la nature sauvage a su créer, tout au long de cette voie d'eau que nous découvrirons au fil des 525 km qui composent ce voyage.
On se dirigera d’abord sur un affluent qui me permettra de découvrir, avec vous, une autre partie de cette région que je soupçonne de receler d'autres merveilles. On rejoindra ensuite la South Nahanni, pour la partie la plus spectaculaire de la rivière.
Bien sûr, il y a des rapides (pas si difficiles en passant): mais il y a plus que ça. Toujours une montagne en vue. Une chute de 90 mètres. Des canyons de plus de 1000 mètres de hauteur. Mais surtout: une atmosphère d’expédition hors des sentiers battus, et loin de tout réseau. En campant sur les rives de la Nahanni, sous la voûte étoilée et au bord d'un bon feu de camp, les seuls appels entrants seront ceux d'un orignal ou d'une meute de loups au loin!

L'Instinct

La prévisibilité est pratique pour un organisateur. Mais donner un itinéraire des mois à l'avance relève plus de la manufacture que de l'aventure. Notre façon de faire est plus complexe, mais c'est notre métier et ça nous amuse. Voici quand même notre intention...

Puisque l'une des beautés de cette rivière est sa difficulté d'accès qui la rend peu fréquentée, ce voyage nécessite un peu de logistique; sachant que voyageurs et équipement partent d’un endroit différent. Nous nous occupons de la logistique, mais vous devrez vous rendre au point de départ qui sera Norman Wells. Située dans la vallée de Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest, cette petite ville a son propre aéroport.

© Pierre-Emmanuel Chaillon
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De là, nous prendrons un hydravion pour arriver au lac de tête de la rivière Broken Skull pour deux nuits. Nous pourrons y randonner, et pourquoi pas y surprendre quelques caribous, moutons de Dall, ou chèvres de montagne! Ensuite, nous pratiquerons nos techniques de canot. Puis, nous partirons pour une première semaine de descente avant de rejoindre la Nahanni : environ 100 km, des R-I, R-II et R-III à profusion pour notre plus grand plaisir, un petit portage, des randonnées et des campements épiques!

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Une fois sur la rivière Nahanni, nous y passerons deux semaines pour parcourir les 425 km restants; et savourer des yeux les splendeurs sur son parcours. En fonction de notre avancée et de la température, des randonnées sont prévues pour voir de plus près quelques jolies montagnes ou encore pour aller se prélasser dans les sources thermales. Par la suite, vous verrez qu'un lieu magique peut exister quand nous arriverons aux chutes Virginia; où nous passerons deux nuits.

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Vous ne voudrez plus partir; mais pour vous convaincre, je vous dirai que nous passerons dès lors à travers des sections de la Nahanni qui comptent parmi les plus spectaculaires: Painted Canyon (pour ses couleurs), Hell’s Gate (digne de l’entrée du Seigneur des Anneaux), Pulpit Rock (là non plus, vous ne voudrez plus partir), et on enchaînera avec les quatre canyons en se gardant le plus gigantesque pour la fin.

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Parce que oui, même les voyages mémorables ont une fin; nous terminerons notre aventure au confluent de la rivière Liard, à Nahanni Butte, un charmant petit village Déné. De là, nous prendrons une navette qui nous mènera d’abord en bateau puis en mini-bus à Fort Simpson, point final de l’expédition. Le retour se fera de cet endroit; et vous repartirez chacun chez vous avec les bras et jambes bien musclés; et le coeur et la tête remplis de cette sérénité que la Nahanni sait étrangement vous transmettre; et qu'on porte quelque part en soi. Indéfiniment.

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Informations techniques

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Prix: Nous contacter

• Du juillet - août 2026
• Durée sur place : 21 jours
• Rendez-vous à Norman Wells
• Le voyage se termine à Fort Simpson

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Parlons effort, confort et climat

Nous voici donc arrivés à l'aspect plus technique de ce voyage. Pour faire cette descente de rivière, nous utiliserons des canots tandem. Ils seront pontés (toile recouvrant le canot), ce qui nous assure un peu moins d’élément liquide dans notre embarcation :-)
Inutile d'être des experts pour canoter la Nahanni. Toutefois, même si nous pratiquerons nos techniques durant la journée passée à la tête de la rivière, vous devriez tout de même avoir déjà fait du canot et connaître un peu vos coups d’aviron (coups en J, appel, débordé, rétro).
Pour toute la durée de ce voyage, j'aurai l'aide d'un deuxième guide; mais nos quatre bras ne seront pas suffisants pour tout accomplir. Vous serez donc appelés à participer au montage de votre tente, à portager quelques bagages pour les deux portages, au ramassage du bois pour le feu; et, si vous le désirez, vous pourrez contribuer à la confection des repas. Nous serons toujours présents pour offrir conseils et aide si nécessaire.
Au niveau physique, nous aurons à pagayer environ 5 heures par jour; et nos randonnées dureront un maximum de 4 heures. Loin et même très loin des gros hôtels, les dodos sous la tente sont de mise.
Enfin, côté climat, la température oscille entre 23 degrés le jour et 8 degrés la nuit. Il pourrait faire beau une bonne partie de l’expédition (comme ce fut le cas il y a 25 ans : 3 jours de pluie sur 40!); comme il pourrait y avoir de bonnes précipitations. C’est comme au Québec en septembre, c’est très variable. Et jouer avec ces changements fait partie intégrante de la belle vie de Vagabond.
Au plaisir!

Ce que nous ferons avec votre argent

Voyager coûte cher: au voyageur, en dollars et à l’environnement, en GES. Et aussi, malheureusement, quelquefois, aux gens que nous visitons.

Nous n’aurions pas créé Instincts Vagabonds si nous ne pensions pas apporter un vent de fraîcheur dans le milieu. Mais nous voulions pousser plus loin, pour que notre travail enrichisse des gens bien réels (ceux que nous côtoyons de par le monde) plutôt que des actionnaires. Instincts Vagabonds sera donc une Organisation Sans But Lucratif (OSBL).

Concrètement, cela signifie que nous mettons nos responsabilités sociales et environnementales au cœur de notre projet, devant la rentabilité, les profits et les marges. Nous respectons nos engagements envers nos vagabonds sédentaires (les équipes locales), pour qui un voyage représente une grande proportion de leur revenu annuel. C’est la raison qui nous incite à confirmer d’ores et déjà pratiquement tous nos voyages. À nous, les choyés de la planète, d’assumer le risque.

Ceci dit, nous croyons fermement que la saine gestion financière bénéficiera à la planète (pour paraphraser Chouinard : la planète est notre seule actionnaire). Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie en affaires. Nous savons que nous pouvons y arriver, et très bien, avec un modèle économique qui repose sur des frais fixes extrêmement bas. Nous n’avons pas de bureau. Notre masse salariale est essentiellement limitée aux vagabonds (qui sont payés seulement si le voyage a lieu) plus un ou deux salaires «administratifs». En contrepartie de leur implication, les guides bénéficieront du plus haut salaire offert au Québec. Pour le site web et les logiciels de gestion nous avons opté pour la simplicité avec Shopify (une entreprise canadienne). En quelque sorte, notre site web est «amateur». Nous payons un abonnement annuel plus que raisonnable.

Pour le marketing nous comptons d’abord sur les réseaux, formels et informels, de tous ces guides-vagabonds qui ont guidé, depuis plus de 25 ans, plusieurs milliers de personnes. Ils jouissent tous d’une grande crédibilité. Nous pensons aussi que les médias traditionnels s’intéresseront à nous puisque c’est...nouveau, original et audacieux. Et surtout, nous comptons sur vous, les voyageurs, pour en parler.

Merci de votre confiance.

Parlez à un guide ou à un guide!

Les zinternets c'est bien beau mais rien ne vaut une discussion avec le guide. Si vous préférez que l'on vous parle de l'offre générale demandez à parler avec un conseiller* qui connaît tous les voyages. Notre promesse c'est que dans les deux cas vous parlerez à un guide et non pas à un vendeur.