© David Ducoin
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Himalaya sauvage, à la rencontre du Makalu

Népal - 7 au 29 novembre 2025 - 23 jours


Imaginé et guidé par Alexandre Bilodeau-Desbiens


Un peu de géographie

Dans l’Est du Népal, à moins de 20 kilomètres de l’Everest, mais très loin des regards!

Par-delà les cols de l’Everest se cache une région du Népal peu fréquentée, à la fois sauvage et entière. Celle du Makalu (8485m), l’un des colosses de l’Himalaya.

Sur la frontière entre le Tibet et le Népal, le Makalu trône fièrement parmi une mer de sommets enneigés. Et à ses pieds, la vallée sacrée du Barun brille de ses mille et une fleurs, rivières et glaciers.

C’est là que nous irons.

Nous croiserons certainement quelques hameaux, éparpillés au gré du vent, là où les Sherpas, les Rais et les Limbus cultivent encore à flanc de montagne. Nous marcherons aussi au cœur de l’un des écosystèmes les plus riches de l’Himalaya, ce qui n’est pas
peu dire! Mais nous irons d’abord à la rencontre de la multitude de bonheurs que le Népal peut offrir. Montagnes, sourires, dépaysement.

Une parcelle du monde à la fois rude et luxuriante, isolée mais bien vivante.

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Mais avant d'aller plus loin...

Rencontrez brièvement votre guide Alexandre

J’ai déjà mentionné que le Népal et moi, ç’avait été le coup de foudre. Je ne suis pas le seul dans cette histoire d’amour. Mon espoir est que si vous n’êtes pas encore tombés sous le charme de ce pays et de son peuple, cette aventure sera le coup de grâce. Mais si vous êtes déjà convaincus, alors vous comprenez d’autant plus pourquoi cet itinéraire hors des sentiers battus m’excite autant.
J’ai vagabondé dans les montagnes du Népal pour la première fois en 2015, après avoir vécu une année en Chine et voyagé en long et en large dans la région. J’étais déjà fasciné par les cultures de l’Asie – drôle d’amalgame qui ratisse trop large me direz-vous, mais ces cultures ont certainement en commun le pouvoir de dépayser les Occidentaux – et j’ai trouvé au Népal des gens parmi les plus accueillants et résilients du monde. J’ai eu la chance de marcher quelques classiques, comme le tour des Annapurna et un long tracé me menant, après quelques détours, au camp de base de l’Everest. J’ai aussi pris le temps de me rendre au sommet de l’Island Peak pour admirer les alentours avant de continuer mon chemin vers l’Asie du Sud.
Je suis revenu au pays des Népalais quelques années plus tard, mais pour guider cette fois-ci. J’étais alors au volant d’un camion de 16 tonnes, ce qui n’est pas de tout repos sur les routes et au bord des falaises népalaises!

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Pourquoi cette région

© David Ducoin
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Des villages reculés aux montagnes fantastiques, voyager sans compromis

Dès mon premier trek au Népal, ce fut le coup de foudre.
Ce l’est toujours, d’ailleurs. Une histoire d’amour fondée autant dans les paysages himalayens que dans la richesse des cultures népalaises.
J’ai vite compris qu’il y a différentes façons de visiter le Népal. De le parcourir, de le rencontrer, de le vivre. Et c’est dans cette soif d’authenticité que la région du Makalu s’est imposée à moi comme un incontournable. Car même si beaucoup d’yeux se tournent souvent vers la région de l’Everest, qu’ils soient attirés par les paysages ou la célébrité du nom, il reste qu’ils traînent avec eux toute une armée de randonneurs qui impactent et dénaturent l’économie et la culture locales .
Le très sauvage Parc National Makalu Barun, adossé au Parc National Sagarmatha mais plus difficile d’accès, n’a pas ce problème.* Et à quelques kilomètres seulement de l’Everest, on y trouve tout ce qui fait du Népal , la Mecque de la randonnée.
Un relief extrême permet de goûter à l’éventail complet des climats népalais – plus de 8000 mètres de dénivelé séparent le village de Tumlingtar et le sommet du Makalu, que nous admirerons de son camp de base. Avec eux : leur faune, leur flore, leurs ciels. Et des communautés arrivées du Tibet il y a plusieurs siècles y vivent toujours, loin de la modernisation et de la mondialisation, attachées à leurs traditions. Mais pour combien de temps encore?
C’est cette sincérité du Népal qui m’interpelle et que j’ai envie de vous faire découvrir. Nous parlerons de la richesse de sa culture, des détours de son histoire et de la complexité des défis auxquels il fait face aujourd’hui .
Il faudra suer et travailler fort, car arrière-pays népalais rime rarement avec facilité, mais je vous promets que ça en vaudra la peine. En se lançant sur ses sentiers solitaires, en s’exposant à ses vallées et montagnes dramatiques, on ne pourra que se régaler .
*Le Parc National Sagarmatha, là où se trouve l’Everest, a reçu plus de 57 600 visiteurs en 2023. La même année, le Makalu était visité par seulement 1610 randonneurs .

L'Instinct

La prévisibilité est pratique pour un organisateur. Mais donner un itinéraire des mois à l'avance relève plus de la manufacture que de l'aventure. Notre façon de faire est plus complexe, mais c'est notre métier et ça nous amuse. Voici quand même notre intention...

Tout voyage au Népal bénéficie grandement d’un peu de temps dans la vallée de
Katmandou, ne serait-ce que pour une première immersion culturelle et faire
connaissance avec les lieux. Il nous faudra ensuite prendre un très court vol
pour Tumlingtar, puis un véhicule quelconque (surprise!) pour se rapprocher des
montagnes par une piste de terre. Ce n’est pas du luxe, le trek qui nous attend
ne sera pas de tout repos!

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Une fois sur nos pieds, nous entamerons une grande boucle jusqu’à la frontière du Tibet. Il faudra d’abord grimper en hauteur à travers une forêt tropicale, car nous débuterons l’aventure autour de 1000m d’altitude. La végétation et le climat évolueront et défileront rapidement au fil des jours suivants, alors que nous atteindrons rapidement les 3500m. Bientôt, notre premier col de plus de 4000m … Journées exigeantes au menu ! Mais en à-côtés : lac sacré, crêtes sinueuses, réveil sous la tente et vues sur les pics enneigés dès qu’on en sort!

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Une fois la rivière Barun atteinte, nous la remonterons jusqu’à ce qu’elle redevienne un glacier. En continuant de plus belle jusqu’au camp de base du Makalu, on comprendra pourquoi il s’agit d’un des camps de base les plus impressionnants de l’Himalaya : la 5e plus haute montagne du monde se tient dressée devant nous! Et puis si la météo est bonne, pourquoi ne pas en profiter pour explorer et grimper sur son épaule pour la voir de plus près? Avec un peu de chance, le Lhotse et l’Everest seront de la partie…

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En continuant vers l’Est, c’est le
Kanchenjunga que nous aurons la possibilité d’apercevoir. Et puis si le cœur vous en dit, pourquoi pas un détour par un col reculé pour mettre un pied au… Tibet! De lacs d’altitudes en forêts de rhododendrons, nous rejoindrons finalement la tumultueuse rivière Arun. De village en village, de sentier escarpé en vallée bourdonnante, nous suivrons les remous de l’Arun et ferons notre chemin jusqu’à revenir à notre point de départ. Deux semaines et demie d’efforts, de campements rustiques, de camaraderie et d’émerveillement.

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D’ailleurs, en y allant en novembre, le mercure sera certainement plus bas qu’en début de saison. Mais nos chances de profiter de ciels bleus en seront décuplées et lorsqu’on se donne la peine de gravir des cols au fin fond du Népal, il me semble que les vues époustouflantes valent bien qu’on s’habille un peu plus chaudement. Ce sera un trek engagé, certes, mais ô combien gratifiant!

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Informations techniques

Prix de 4 à 8 voyageurs: 6500$ / de 9 à 12 voyageurs: 6200$

• Du 7 au 29 novembre 2025 (à partir de Katmandou)
• Durée sur place : 23 jours
• Rendez-vous à Katmandou
• VISA en ligne ou sur place (voir formalités)

Parlons effort, confort et climat

Commençons par le quotidien : de la marche entre cinq et sept heures par jour, avec deux ou trois jours plus longs. Ce sera certainement un trek engagé où nous atteindrons quelques fois les 1000m de dénivelé positif. S’il n’est pas nécessaire d’avoir de l’expérience en haute altitude, il sera essentiel d’être en bonne forme physique et habitué des longues randonnées. Et comme il s’agit d’un trek en tente, une certaine aisance en camping est fortement recommandée.


Notre équipe locale avec cuisinier, assistants et porteurs nous accompagnera du début à la fin et nous permettra d’être indépendants dans les zones plus isolées. C’est aussi grâce à eux que nous ne porterons qu’un sac de jour, un coup de pouce très apprécié lorsqu’il faut monter deux cols en une seule journée!
Typiquement, nous prioriserons un réveil tôt avec thé à la tente vers les 6h pour déjeuner tranquillement, partir vers les 8h et profiter du campement en fin de journée. Quelques auberges très rustiques seront probablement nos points de départ et d’arrivée.


En termes d’altitude, le trek débutera autour des 1000m, traversera quelques cols frôlant les 4200m et culminera au camp de base du Makalu à 4800m. Si le cœur (et les jambes) vous en dit, il est aussi prévu de grimper au Makalu Pattar (5795m, ascension non-technique) question d’admirer le Makalu d’un peu plus près. Un tel éventail d’altitudes amène nécessairement des climats tout aussi variés et si on peut s’attendre à du 20°C au départ du trek, il fera bien plus froid lorsque nous prendrons de la hauteur. Des nuits sous les -10°C et certains sentiers (et paysages!) enneigés sont à prévoir. Un équipement adéquat, sur lequel il me fera un plaisir de vous conseiller, fera toute la différence.


À propos des sentiers eux-mêmes, il faut s’attendre à tout! De la piste, des cailloux, du sable, des escaliers de pierre. Des forêts anciennes et des villages chaleureux, des vallées escarpées et des falaises, des crêtes exposées et leurs vues à tout casser…
Ce sera un défi sportif et une aventure inoubliable au cœur de l’une des régions du monde les plus spectaculaires!

Ce que nous ferons avec votre argent

Voyager coûte cher: au voyageur, en dollars et à l’environnement, en GES. Et aussi, malheureusement, quelquefois, aux gens que nous visitons. Ensemble, les guides, nous avons décidé que nous serions une OBNL pour que justement votre argent profite encore plus aux équipes locales et à des projets environnementaux. Il nous semble donc normal que vous sachiez le plus précisément possible où ira votre argent.


Au courant de l’année, chaque prix sera décliné mais pour l’instant voici ci-bas un exemple du voyage au Mustang: 7500$ (groupe de 8 voyageurs)

L’équipe locale

C’est le poste le plus élevé. Évidemment! Ici il y aura une petite équipe de porteurs, un cuisinier, des mules et des muletiers.

Salaire du guide

Les Vagabonds sont, de loin, les mieux payés du métier (au Québec). Ils ne sont pas des vendeurs ou des conseillers mais ils sont responsables du voyage, de la conception à la réalisation en passant par le fait de s’assurer que les voyageurs éventuels ont le niveau requis pour faire le voyage. Nous croyons également que par cette implication totale, cela vous assure de vivre un voyage...unique et engagé.

Marge de partage

L’OBNL se distingue particulièrement ici. Dans «l’industrie du voyage», on espère souvent une marge brute de l’ordre de 25 à 35% qui se transformera, après des dépenses normales (loyer, employés, assurances...), en profits. Le tout redistribué aux actionnaires (ou réinvesti). Chez Instincts Vagabonds, nous visons plutôt 15% puisque nos frais fixes sont réduis (assurances, déplacements, frais comptables, etc.). Comme nous offrons peu de départs, nous espérons que nos groupes seront assez complets, donc «agréablement profitables». Les «profits», que nous appelons ici marge de partage sera redistribuée, selon le jugement du conseil d’administration, entre les équipes locales et des projets environnementaux.


Pour être réalistes et honnêtes, il est fort probable que nous ne puissions pas distribuer un montant significatif avant la 3e année.

Frais administratifs

Il y en a peu. Pas de bureau, un seul salaire, un peu de matériel. Il faut entretenir la plate-forme web, mettre un peu de colle pour que tout tienne ensemble, répondre aux urgences...

Frais de repérage

Comme nous ne nous contentons pas d’acheter un «package» à un tour opérateur local, pas question de débarquer 1 ou 2 jours avant le groupe. On arrive avant pour rencontrer l’équipe, discuter avec le guide local et aller voir sur place, avant ou après le voyage, quel serait un...prochain vagabondage. On vous disait qu’on n’aimait pas refaire le même voyage, pour cela il faut voir du terrain; et enlever ses pantoufles.

Frais d’hébergement

Nous choisirons toujours des auberges-hôtels charmants lorsque possible; propriété de locaux. Les frais d’hébergement comprennent également les lodges et les campings en trek.

GES et environnement

Nous sommes clairs dans notre manifeste: voyager est polluant, ne nous cachons pas et ne l’atténuons pas sous des jolis termes. Il faut agir en amont et espérer que nos actions non seulement compenseront (ce n’est plus suffisant) mais répareront un peu, pour que ceux qui suivent puissent profiter, éventuellement, d’un meilleur environnement. En plus de la marge de partage, nous vous demandons de contribuer proportionnellement, à ce qu’entraîne votre voyage de 2 façons:


Fonds plein air 1% pour la planète | Québec Aventure Plein Air


Planétair: Compensez avec les meilleurs projets de compensation carbone

Parlez à un guide ou à un guide!

Les zinternets c'est bien beau mais rien ne vaut une discussion avec le guide. Si vous préférez que l'on vous parle de l'offre générale demandez à parler avec un conseiller* qui connaît tous les voyages. Notre promesse c'est que dans les deux cas vous parlerez à un guide et non pas à un vendeur.