© David Ducoin
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Du Makalu au Lumbasumba: la traversée sauvage

Népal - approx. 15 octobre au 18 novembre 2026


Imaginé et guidé par Richard Rémy


1 an et demie d'avance et déjà confirmé!

Un peu de géographie

La plus belle et la plus sauvage

À 20 kilomètres à l’est de l’Everest (et du Lhotse), une pyramide géante s’élance vers les étoiles: c’est le Makalu. Et plus loin encore, le 3e sommet du monde: le Kangchenjunga. On a longtemps cru que ce dernier était la plus haute montagne du monde avec ses 8586m. Elle est impressionnante. Mais le 8000m le plus imposant, parce qu’on peut s’en approcher vraiment, c’est ce Makalu (8485m). Pour y voir son sommet, il faut littéralement se tordre le cou. De là, si on choisit la haute route, un trek de 25 jours(en tout) nous fait traverser des villages isolés et nous conduit à un col peu fréquenté et tellement spectaculaire: le Lumbasumba à 5155m. Avec quand même 25 ans de trek au Népal; je crois qu'il s'agit de la plus belle, la plus diversifiée et la plus sauvage des routes que nous puissions encore faire.

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Mais avant d'aller plus loin...

Rencontrez brièvement votre guide Richard

En 2003, je guidais (avec Jean-Nicolas et Pascal, oui trois guides...parce que ça nous tentait) le trek probablement le plus exigeant du Népal: les trois cols. Il fallait d’abord nous rendre au camp de base du Makalu en passant par le Shipton pass. En soit, cette première partie était un voyage. Je ne savais pas alors que le destin, le décès de Pascal, me placerait dans la position du «spécialiste de l’Himalaya». Depuis plus de 25 ans donc, je marche sur ces sentiers (environ 3 ans en continu, si je les additionne). J’ai pas mal traversé le pays en entier. Reste deux «trous»: dans l’ouest près de Mugu; et ici, entre Makalu et Lumbasumba. Vous pensez que ça me tente! Et je vous gage que je ne suis pas le seul! Quand une telle opportunité passe, elle attire les guides et les voyageurs atteints de l'incurable népalite aigüe!

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Pourquoi cette région

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Bien sûr, il fallait choisir le parcours le plus excitant et le plus sauvage pour s'y rendre

Chez moi, j’ai toutes les cartes du Népal. En papier. Certaines sont vieilles et comportent des erreurs, on le sait. Mais on sait surtout que de légendaires explorateurs, nommons Tillman et Shipton, les ont en partie tracées et surtout annotées. Alors, en lisant leurs récits, je veux aller vérifier moi-même ce «plus beau col de l’Himalaya» dixit Tilman; cette «vallée la plus mystérieuse» selon Shipton. Je sais bien que le Népal a changé depuis leur passage, il y a presque 100 ans. Mais pour imaginer un voyage, je préfère cette méthode : partir de ce qui me fait rêver; et ensuite vérifier si ce que je vais y trouver, en 2026, me comblera. Je me suis donc mis à chercher, questionner, regarder des cartes récentes...Cela m’a mené, en septembre dernier, à Lyon pour rencontrer celui que je considère comme un des plus grands, sinon le plus grand des experts de l’Himalaya : David Ducoin qui oeuvre chez Tamera- Secret Planet, avec qui nous collaborons. Au début de ma carrière de guide, je lisais ses livres en bavant...et puis je suis parti sur ses traces, au Zanskar notamment. Maintenant, je l’avais devant moi. Ensemble, on a évoqué des lieux et épluché les cartes. Pour me rendre compte que certains parcours sont devenus moins intéressants au fil du temps; mais que d’autres, plus rares, ont gardé ce côté sauvage qui invite à l'exploration. La région du Makalu est ressortie de façon évidente. Bien sûr, il fallait choisir le parcours le plus excitant et le plus sauvage pour s'y rendre. Le choix s’imposait de lui-même. Plutôt que de partir du Kangchenjunga, nous partirons des basses vallées de l’Arun; pour ensuite atteindre le camp de base le plus impressionnant qui soit, celui du Makalu. Puis nous bifurquerons vers l’est, en frôlant le Tibet, pour enfin traverser, en fin de parcours, ce col mystérieux du Lumbasumba. Le dessert, c’est toujours pour la fin, non?

L'Instinct

La prévisibilité est pratique pour un organisateur. Mais donner un itinéraire des mois à l'avance relève plus de la manufacture que de l'aventure. Notre façon de faire est plus complexe, mais c'est notre métier et ça nous amuse. Voici quand même notre intention...

J’ai déjà appelé ce type de voyage des «Étoiles Filantes». Le principe en est de vous inviter à me suivre dans une sorte d’exploration. Nous serons des aventuriers sans être «kamikazes», rassurez-vous; parce que nous partirons avec une équipe solide, que je connais très bien. Pendant nos 25 jours de marche, nous vivrons ce côté sauvage de l'Himalaya; et pour de longues portions de cet itinéraire, je les découvrirai avec vous. Et parce que ce trek est une coche au-dessus d'une «Étoile Filante», appelons-le une «Supernova»! C'est comme si nous passions du simple menu à la carte d'un restaurant gastronomique, à son menu «dégustation» avec sa déclinaison des vins!
Commençons donc par la pyramide de l'impressionnant Makalu.

© David Ducoin
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Le sentier peu emprunté qui rejoint le camp de base du Makalu, ne présente aucune difficulté technique; mais il demande un effort soutenu. Nous longerons parfois la rivière, croiserons des villages restés isolés des touristes, et traverserons des ponts suspendus. Il faudra aussi, exigeante mais belle journée, franchir le «Shipton pass». Non pas que son altitude (4216m) soit problématique; mais vous savez, on est en Himalaya. Le plat, y’en a juste pas! Je me souviens bien de cette journée en 2003... le groupe reprenant son souffle à la fin, mais avec quand même un sourire satisfait : « Ouin ben les boys, celle-là, c’en était une taba****!» Faut dire qu’on était le printemps et qu'on avait eu du mauvais temps, de la pluie, de la grêle et de la neige mouillée. Mais à l'automne, parions sur un ciel bleu et clair pour qu'au bout de cette semaine de marche, nos efforts soient récompensés par la vue saisissante de cette pyramide de pierres qui se pointera le nez. Encore plus beau que celui de Cléopâtre, je vous jure!

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Le camp de base (4870m) lui-même est une étape grandiose. C’est que ce Makalu (j’appellerai mon chien de ce nom en 2003) est percutant! Bien plus impressionnant que l’Everest en fait. À son pied, on voit bien le sommet, ce qui n’est pas le cas de tous les camps de base. On y restera 2, voire 3 nuits; pour nous reposer, nous acclimater et grimper les promontoires environnants. Quand je parle de promontoires, que nous appelons pattar (épaule de...), je parle de colinettes à 5800m (juste ça!) que nous pouvons atteindre facilement (enfin!). Et pourquoi pas aussi flâner un peu en profitant de cet endroit unique avant d’entreprendre la prochaine étape.

Puis ce sera l’étape «sauvage» avant de rejoindre le col. Attachez vos tuques parce qu’ici on sera, pardonnez l’expression, dans le «great wilderness». Désolé de vous faire une énumération mais je n’ai pas trouvé de meilleure formulation pour vous décrire cette portion incroyable : descente dans des forêts primaires, pâturages de yaks, forêts de rhododendrons géants, le grand bharal (blue sheep), le thar de l’Himalaya, le panda roux! Et si on sentait la présence de la panthère des neiges? Et puis il y a des ruisseaux, des torrents. Des vallées herbeuses, des sommets enneigés. Montées, descentes parfois glissantes. Des marches dans le lit des rivières. Des moraines anciennes. Le sentier ne sera pas toujours évident. Et en face de nous, notre objectif. Le massif du 3e sommet du monde : Kangchenjunga. Ce n’est pas pour rien que je donne le nom de Supernova à ce trek. Tout y est. Calculons une autre bonne semaine dans cet environnement unique.
Puis nous arriverons à un «vrai village de montagne»: Hongong. Ça ne s’invente pas.

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En route pour la dernière étape, celle du passage du Lumbasumba. J’ai connu ce nom il y a quelques années seulement; tout simplement parce qu’avant, sur les cartes, il y avait un vague sentier; et en lisant les courbes, on devinait un col. Tout pour piquer ma curiosité. Et ce que je sais d’un col, c’est qu'il est le point de bascule entre deux mondes. En regardant d’où l'on vient, on verra le Makalu. Bien sûr, on apercevra aussi l’Everest et le Lhotse. Trois 8000m en un seul clin d’œil. Dans l'autre direction, en regardant où l'on va, ce sera l’impressionnant Kangchenjunga (Junga est d'ailleurs le nom de mon berger australien!). Allez! Aujourd’hui on se lève tôt et on passe ce col! On en sera au 22, 23e jour de marche. Nous serons sans doute fatigués; mais de cette fatigue qui récompense tous les efforts. Puis, en guise de deuxième dessert, nous descendrons vers le plus beau village du trek: Olangchung gola, la bouddhiste. Ce sera la fin de notre aventure et nous prendrons la route vers Katmandou pour une bonne pizza cuite au four à bois. Et un verre de vin. Un toast à ce trek inoubliable!

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Informations techniques

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Détails à venir

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Parlons effort, confort et climat

Participer à ce genre de voyage ne se décide pas en un éclair. J’aurais le goût de vous dire «allons prendre un café et discutons». Pourquoi pas d’ailleurs? Puisque ce voyage aura lieu seulement en octobre 2026, ça vaudrait la peine. On essaie de se rencontrer si vous êtes sérieux. Si on est trop loin (j’habite a Sutton) on trouvera une façon.

En tant que tel, ce trek ne présente pas de difficultés techniques. On ne fera pas d’alpinisme. Si on marche sur un glacier, ce sera pour le fun...Le vrai défi de ce voyage précisément est la longueur mais surtout son isolement qui font en sorte que....

Ce que nous ferons avec votre argent

Voyager coûte cher: au voyageur, en dollars et à l’environnement, en GES. Et aussi, malheureusement, quelquefois, aux gens que nous visitons.

Nous n’aurions pas créé Instincts Vagabonds si nous ne pensions pas apporter un vent de fraîcheur dans le milieu. Mais nous voulions pousser plus loin, pour que notre travail enrichisse des gens bien réels (ceux que nous côtoyons de par le monde) plutôt que des actionnaires. Instincts Vagabonds sera donc une Organisation Sans But Lucratif (OSBL).

Concrètement, cela signifie que nous mettons nos responsabilités sociales et environnementales au cœur de notre projet, devant la rentabilité, les profits et les marges. Nous respectons nos engagements envers nos vagabonds sédentaires (les équipes locales), pour qui un voyage représente une grande proportion de leur revenu annuel. C’est la raison qui nous incite à confirmer d’ores et déjà pratiquement tous nos voyages. À nous, les choyés de la planète, d’assumer le risque.

Ceci dit, nous croyons fermement que la saine gestion financière bénéficiera à la planète (pour paraphraser Chouinard : la planète est notre seule actionnaire). Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie en affaires. Nous savons que nous pouvons y arriver, et très bien, avec un modèle économique qui repose sur des frais fixes extrêmement bas. Nous n’avons pas de bureau. Notre masse salariale est essentiellement limitée aux vagabonds (qui sont payés seulement si le voyage a lieu) plus un ou deux salaires «administratifs». En contrepartie de leur implication, les guides bénéficieront du plus haut salaire offert au Québec. Pour le site web et les logiciels de gestion nous avons opté pour la simplicité avec Shopify (une entreprise canadienne). En quelque sorte, notre site web est «amateur». Nous payons un abonnement annuel plus que raisonnable.

Pour le marketing nous comptons d’abord sur les réseaux, formels et informels, de tous ces guides-vagabonds qui ont guidé, depuis plus de 25 ans, plusieurs milliers de personnes. Ils jouissent tous d’une grande crédibilité. Nous pensons aussi que les médias traditionnels s’intéresseront à nous puisque c’est...nouveau, original et audacieux. Et surtout, nous comptons sur vous, les voyageurs, pour en parler.

Merci de votre confiance.

Parlez à un guide ou à un guide!

Les zinternets c'est bien beau mais rien ne vaut une discussion avec le guide. Si vous préférez que l'on vous parle de l'offre générale demandez à parler avec un conseiller* qui connaît tous les voyages. Notre promesse c'est que dans les deux cas vous parlerez à un guide et non pas à un vendeur.