Via Ferrata des Dolomites: Mange, Grimpe, Contemple

Italie - 30 août au 12 septembre 2025


Imaginé et guidé par Bernard Mailhot


Le groupe est fermé, nous prenons les inscriptions pour l'année prochaine

Un peu de géographie

Oh mio Dio, è bellissimo!

Dessine-moi une montagne! Et l’enfant vous dessinera les Dolomites dans le nord-est de l’Italie; des pics escarpés de chaque côté d’une vallée profonde, des prairies, des conifères, un sentier étroit et tortueux, une petite cabane charmante et chaleureuse. Et le coloriste y mettra de grandes bandes de vert tendre, vert foncé, blanc gris, sur fond de ciel bleu. Pas surprenant que plus de 200 km carrés des Dolomites soient au patrimoine mondial de l’UNESCO. Dante ne se doutait pas en créant le langage italien moderne il y a plus de 700 ans que Marmolada serait le nom donné à son plus haut sommet (3343 m), à moins de 3 heures de route au nord de Venise. Et puis… il y a les Italiens du nord, la bouffe et le vieux vin. Veni, vedi, giocandi ;-)

Mais avant d'aller plus loin...

Rencontrez brièvement votre guide Bernard

Que dois-je vous dire de moi afin que vous ayiez envie de me suivre dans ce petit délire de montagnards?
À l’âge de 11 ans, j’ai d’abord visité les montagnes en passant la porte de la bibliothèque du Séminaire de Sherbrooke, pour m’évader du divorce de mes parents, en rêvant dans les récits et romans de montagne de l’âge d’or de l’alpinisme français. Ensuite un prof d’éducation physique belge nous a offert de sécher les cours de gym traditionnels et de les troquer pour des fins de semaines intensives de plein-air. Puis l’escalade me trouve sur le granit du mont Pinacle (une histoire d’amour dont je vous parlerai sûrement) aux prises avec une bordée de neige d’automne qui a concrétisé le « Glace, Neige et Roc » de Gaston Rébuffat à l’âge de 15 ans. Il n’en fallait pas plus pour allumer en moi une flamme qui brille encore avec passion pour les montagnes du monde, leurs habitants, les alpinistes et leur histoire. Et c’est ainsi qu’en 1984 je passais 6 semaines mémorables à ouvrir des nouvelles voies de roche et de glace avec le Maestro di ghiaccio Gian-Carlo Grassi et que mon amour pour l’Italie du nord débutait.
J’ai adhéré au romantisme de la cordée et à ce jour je suis fidèle à surtout 2 compagnons de cordée et meilleurs amis depuis 48 ans et 35 ans ;-)
La pratique de l’alpinisme m’a beaucoup donné, en plus de ces amitiés-amours, où on se connait très intimement dans nos moments les plus braves et les moins brillants. Mais surtout une incarnation véritable de vivre le moment présent à composer avec les prises immédiatememt accessibles pour solutionner le problème devant soi, réussir à s’élever un peu, voir un tout nouvel horizon de possibilités, contempler le problème suivant avec sérénité et assurance, mais rarement avec certitude vers… nos sommets, nos réalisations.

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Pourquoi cette région

Combiner la Dolce Vita avec de belles balades

Nulle part ailleurs on retrouve une harmonie aussi parfaite entre paysages spectaculaires, histoires ahurissantes, culture raffinée et refuges romantiques en montagne. Les Italiens en sont fiers, s’en vantent peu mais en profitent avec volupté.
Depuis 1984 j’en suis à mon 8 ième voyage en Italie (surtout au nord), pour y grimper ou pour y marcher. Mon ami le grand alpiniste Gian-Carlo Grassi de son Val de Suza natal (nord-ouest de l’Italie) me faisait remarquer les grandes différences culturelles entre le nord (plus industrialisé) et le sud de l’Italie. Et je dois admettre qu’au nord ils allient un raffinement certain et un bon sens d’organisation qui leur permet de produire les plus belles voitures, chaussures, meubles, luminaires, mode, nourriture et vins.
Donc mon but avoué est de combiner cette Dolce Vita, avec de belles balades nous donnant un accès facile au monde normalement réservé aux alpinistes en y intégrant un peu d’histoire.
La morphologie du calcaire des Dolomites avec ses longues vires plates permettait déjà une progression facile jusqu’à certains «passages-clefs » qui, depuis la première guerre mondiale, furent aménagés avec câbles, marches, ponts et échelles au besoin, dans le but de prendre des positions stratégiques, pour une guerre de tranchées insensée entre les Autrichiens et les Italiens.
Dès lors rendant le monde des alpinistes et des soldats « accessibile anche al Signore », à des gens qui ne sont pas alpinistes.
Nous serons donc aux premières loges pour apprécier quelques grandes pages de l’histoire de l’escalade, écrites sur les parois vertigineuses des Dolomites par les plus grands virtuoses de leurs époques; Piaz, Dibona, Preuss, Comici, jusqu’aux plus modernes Cassin et Messner.
On tentera de trouver les insaississables edelweiss, charriés de l’Himalaya sur le dos des glaciers il y a plus de 17,000 ans.
Puisque l’escalade est ma passion depuis 1975, rappelez-moi de vous parler du charismatique Emilio Comici, l’Ange des Dolomites après une belle journée en montagne devant un gros ballon d’apérol spritz aussi orange que le soleil se couchant sur les Dolomites.

L'Instinct

La prévisibilité est pratique pour un organisateur. Mais donner un itinéraire des mois à l'avance relève plus de la manufacture que de l'aventure. Notre façon de faire est plus complexe, mais c'est notre métier et ça nous amuse. Voici quand même notre intention...

Après l’effort… le réconfort!

J’ai l’idée de vous emmener voir en haut, y savourer le moment et vous ramener en bas prendre l’apérol. Parfois à partir d’une base (un hébergement de style « AirBnB » bien choisi ou d’un refuge) et parfois de refuge en refuge pour une expérience de montagnards plus immersive.
Tiens on se rejoint à Venise (aéroport San Marco) qui rime tellement bien avec Italie.

Pour bien assurer la sécurité dans cette activité technique, vous porterez cuissard, une paire de longes (comme sur les circuits d’arbre en arbre ou Via Ferrata au Québec), des gants et un casque. On visera un ratio maximum de 6 randonneurs par guide et 7 personnes par véhicule loué. Nous débuterons près de Cortina d’Ampezzo (site des jeux olympiques d’hiver de 1956) par le Sentier Ivano Dibona et sa passerelle rendue célèbre en explosant pour les fins du film Cliffhanger (une Via Ferrata facile pour se familiariser).

De cette base nous aurons accès à 6 de 20 groupes majeurs; Fanis, Tofane, Cristallo, Sorapiss, Lavaredo et Popera (option de 2 jours de refuge en refuge) en faisant des choix selon nos habiletés et intérêts. J’espère qu’on sert encore les raviolis à la betterave au refuge Dibona.

Ensuite on se déplacera vers Araba pour avoir accès à 3 magnifiques groupes aux noms encore plus évocateurs; Marmolada la cime la plus haute et la plus massive des Dolomites, Sella monde des tours et de la verticalité et Rosengarten ce petit coin de paradis où on ne pourra pas résister à prendre un espresso au refuge pour admirer la vue des tours du Vajolet encore un peu plus longtemps, mais pas trop pour ne pas manquer le dernier téléphérique pour nous ramener dans la vallée plus facilement.

Et finalement un bon détour pour la cerise sur le gelato dans le groupe de Brenta, 3 jours de refuge en refuge pour parcourir LA Via Ferrata favorite des Italiens la Via delle Bocchette en passant par le refuge Alimonta dont la devise est «La vita è troppo breve per mangiare et bere male». Si la pluie menace on tentera de visiter un des trois musées de Reinhold Messner près de Bolzano : la très cool collection d’artefacts de l’histoire de l’alpinisme et de beaux objets d’art alpin du MMM Firmian ou bien aller voir la momie d’Ötzy «l’homme des glaces» dans son cryosarcophage au Musée d’archéologie de Bolzano.

Informations techniques

Le groupe est fermé, nous prenons les inscriptions pour l'année prochaine

Parlons effort, confort et climat

Malgré les nouvelles frontières établies par le traité de St-Germain, le sens de l’organisation et l’efficacité germanique demeure dans l’ADN des Italiens créatifs et bons vivants des Dolomites pour peut-être le meilleur des deux mondes. Il sera donc facile de bien se loger et se restaurer.
Pour mériter cette Dolce Vita « On se crevera le jaune » un peu… la plupart du temps simplement en randonnée, parfois en marchant avec un câble pour se sécuriser et parfois avec l’aide des mains sur de bonnes grosses prises ou des échelles. Les journées seront de 5 à 7 heures de marche, avec 2 ou 3 jours plus exigeants. Sans compter les pauses (lunch assis sur un caillou ou sur nos sacs à dos, contemplation, hydratation, collation, miction, diction et même orientation. J’ai parcouru certaines de ces Ferrata parfois déjà 3 fois (j’aimerai voir vos visages ravis à vous les faire découvrir) et il est possible que ma fibre d’explorateur soit aussi tentée de nous faire découvrir tous en même temps quelques nouveaux sentiers ou recoins de villages.
Le système de cotation de difficulté des Via Ferrata tient compte de 4 critères; le terrain, le caractère impressionnant, les équipements de sécurité en place et les habiletés humaines requises. Nous nous limiterons à des cotations faciles ou modérées où tout de même un « bon pied montagnard » et une tolérance au vide sont essentiels (pas pour vous si vous avez une condition médicale de vertige - mais la peur du vide est saine). Idéalement vous avez déjà été initiés à l’escalade (bouger un seul point d’appui à la fois et pousser avec les jambes au lieu de tirer avec les bras, aussi simple que ça), vous randonnez régulièrement et les sommets des montagnes vous attirent.
Il n’est pas impossible d’avoir des passages plus délicats et je jugerai si je sors la corde de mon sac ou si nous rebroussons chemin selon nos niveaux d’habileté, que j’aurais tenté de bien évaluer avant de se rendre à ce point de décision.
Si une fois au sommet, après avoir contemplé le paysage sur 360 degrés et reconnu les visages des montagnes sous un nouveau profil, vous sentez la présence du divin, c’est le beau Christ en croix planté au sommet, un bel exemple de la tradition de la sculpture sur bois de Val Gardena qui remonte au début du XVIIe siècle.
Une journée typique sera de se réveiller à 7 h. On déjeune à 7:30, on part à 8:30! Vers midi on s’arrête pour au moins une heure. Retour à nos hébergements entre 16h et 17h.
Nous marcherons principalement entre 1500 et 2900 m, avec quelques sommets faciles jusqu’à 3343 m, et nous dormirons assez bas, 1600 m max (sauf rifugio Alimonta à 2580m) donc peu de risques de problèmes de santé liés à l’altitude.
Le mois de septembre est réputé pour une météo de montagne plus stable et un achalandage moins «Affollata» (où il y a foule), des températures idéales d’automne au Québec quand on est bien habillé pour toutes les éventualités en montagne (petite doudoune, tuque, gants, bof, lunettes de soleil, crème solaire).
Alors on se donne RDV à Venise pour un café sur la Piazza San Marco (en l’honneur de la relique du corps de l’apôtre Saint Marc volée à Alexandrie (Égypte) par des marchands de Venise en l’an 829… ah ces Italiens!) et on déguerpit en montagne ensemble?

Ce que nous ferons avec votre argent

Voyager coûte cher: au voyageur, en dollars et à l’environnement, en GES. Et aussi, malheureusement, quelquefois, aux gens que nous visitons.

Nous n’aurions pas créé Instincts Vagabonds si nous ne pensions pas apporter un vent de fraîcheur dans le milieu. Mais nous voulions pousser plus loin, pour que notre travail enrichisse des gens bien réels (ceux que nous côtoyons de par le monde) plutôt que des actionnaires. Instincts Vagabonds sera donc une Organisation Sans But Lucratif (OSBL).

Concrètement, cela signifie que nous mettons nos responsabilités sociales et environnementales au cœur de notre projet, devant la rentabilité, les profits et les marges. Nous respectons nos engagements envers nos vagabonds sédentaires (les équipes locales), pour qui un voyage représente une grande proportion de leur revenu annuel. C’est la raison qui nous incite à confirmer d’ores et déjà pratiquement tous nos voyages. À nous, les choyés de la planète, d’assumer le risque.

Ceci dit, nous croyons fermement que la saine gestion financière bénéficiera à la planète (pour paraphraser Chouinard : la planète est notre seule actionnaire). Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie en affaires. Nous savons que nous pouvons y arriver, et très bien, avec un modèle économique qui repose sur des frais fixes extrêmement bas. Nous n’avons pas de bureau. Notre masse salariale est essentiellement limitée aux vagabonds (qui sont payés seulement si le voyage a lieu) plus un ou deux salaires «administratifs». En contrepartie de leur implication, les guides bénéficieront du plus haut salaire offert au Québec. Pour le site web et les logiciels de gestion nous avons opté pour la simplicité avec Shopify (une entreprise canadienne). En quelque sorte, notre site web est «amateur». Nous payons un abonnement annuel plus que raisonnable.

Pour le marketing nous comptons d’abord sur les réseaux, formels et informels, de tous ces guides-vagabonds qui ont guidé, depuis plus de 25 ans, plusieurs milliers de personnes. Ils jouissent tous d’une grande crédibilité. Nous pensons aussi que les médias traditionnels s’intéresseront à nous puisque c’est...nouveau, original et audacieux. Et surtout, nous comptons sur vous, les voyageurs, pour en parler.

Merci de votre confiance.

Parlez à un guide ou à un guide!

Les zinternets c'est bien beau mais rien ne vaut une discussion avec le guide. Si vous préférez que l'on vous parle de l'offre générale demandez à parler avec un conseiller* qui connaît tous les voyages. Notre promesse c'est que dans les deux cas vous parlerez à un guide et non pas à un vendeur.