«On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va» -Christophe Colomb
Ces cols, qu’on franchit souvent, hors d’haleine, le souffle court de toute la majestuosité des paysages qui nous entourent, de l’effort déployé pour y arriver, et de l’émotion de ce moment partagé. On y dépose une pierre, offrande aux divinités qui y habitent, on se sent tout petit face à cette immensité.
J’ai la mauvaise habitude de ne pas vraiment vouloir faire comme les autres, de prendre des sentiers non tracés, de couper à travers montagnes et flancs de montagnes escarpés.
La montagne sacrée, Ribo Drugta, que nous allions effleurer
Une kora possible que même Tendee n’aurait espérée
Un changement de plan de la journée
Un groupe bien motivé à aller explorer
Un col, sur la carte, bien identifié
Ma boussole au coup accrochée
Des pentes s’effritant sous nos pieds
Le sablier temps, plus d’une fois retourné
L’altitude, le souffle profond, la fatigue
Et finalement, les drapeaux de prières tant recherchés
Mais, incrédules, tout en bas nous pouvions les observer…
Le groupe se fit un plaisir mérité à me taquiner
Que cette kora, ils n’étaient pas prêts d’oublier
Et que ce serait sûrement la seule fois qu’ils auront eu la chance d’un col, depuis le haut, traverser!
Encore à ce jour Tendee parle des ‘Delphine’s short cuts’ un peu découragé
mais les yeux brillant de ces souvenirs, au Dolpo, de kora improvisée.