Parfois il faut savoir relaxer
Été 1999, mon premier groupe comme guide professionnel. Nous sommes en période d’acclimatation à Otavalo, au nord de la capitale, Quito. Une grève des transports bloque toutes les entrées possibles dans la capitale. Notre contact à l’hôtel nous trouve un transport qui peut nous mener à travers les montagnes jusqu’à la ville pour poursuivre notre périple. Le coût est de cinq fois le prix normal, mais bon, pas le choix sinon on perd un temps précieux. En plein milieu du trajet, dans une clairière loin de tout, le camion s’arrête. Assis sur les bagages dans la benne du camion, on ne voit pas ce qui se passe. Mais… l’odeur de la marijuana est bien présente… Vous dire que je n’ai pas eu l’image de mon groupe et moi qui nous retrouvons en sous-vêtements, dépouillés de tout, au beau milieu de nulle part serait vous mentir… J’ai 22 ans, je suis responsable d’un groupe et je sens tout le poids du monde sur mes épaules. Quand j’ai vu le chauffeur et son ami sortir, à ce moment précis, je me suis ennuyé de ma mère comme jamais! Mais bon, je dois avoir un bon karma, les gars voulaient simplement nous offrir de fumer avec eux avant de repartir tranquillement vers la ville…! Aujourd’hui, je me dis que j’aurais peut-être dû accepter pour me détendre un peu 😉