«Voyage avec deux sacs, l'un pour donner, l'autre pour recevoir» -Johann Wolfgang von Goethe
Le bedon repu de repas généreux concoctés, la tête remplie de moments magiques partagés, l’esprit plus léger de cette conviction que des êtres humains puissent ainsi se lier.
Un malaise s’installe souvent lorsque vient le temps de partir. De quitter cette famille démunie de tout bien matériel, mais qui, malgré tout, semble avoir réussi à tout vous donner; hospitalité, amabilité, moments de fous rires, quelques mots de leur langue enseignés.
Je m’apprête à récupérer mon vélo, le cœur gros, les yeux humides car je sais, qu’ici, je ne reviendrai pas.
Un poulet vivant attaché à la poignée de mon vélo, comme dernier hommage à cette hospitalité qui représente toute la fierté de ces habitants m’ayant accueillie, adoptée pour une soirée.
Je donne un premier coup de pédale, un deuxième…
Je réalise que ce poulet était le seul du village, et ils m’en ont fait cadeau.
Humilité
Malaise
Je suis végétarienne…