@ David Ducoin
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Zanskar! Oh Zanskar! Comme une incantation!

Inde - 31 juillet au 22 août 2026 - 23 jours sur place


Imaginé et guidé par Jean-Nicolas Grieco


Un peu de géographie

La Terre exagère

Comme si la plus haute chaîne de montagnes n’était pas assez. Comme si le plus haut plateau n’était pas assez. Comme si les monts Zanskar non plus. Ajoutez que la Terre a décidé de séparer le tout de façon dramatique en y serpentant de puissantes rivières. En soulevant et en dénudant le sol, on peut y deviner tous les tourments et cataclysmes qui ont forgé notre planète.


Depuis 50 millions d’années, ce sont 2 continents qui s’affrontent ici. Le résultat était un chaos qui a pour nom Himalaya au sud et à l’est, Tibet au Nord, Karakoram à l’ouest. Et les dieux de la nature ont aussi oublié quelques lacs turquoise et des montagnes colorées. Alors oui ce Zanskar est une incantation faites aux forces de la nature.


Si vous voulez marcher en Himalaya l’été, vous devez, à moins d’aimer beaucoup les sangsues, aller au nord de la chaîne. C’est au beau milieu de tout ça que nous vous proposons un trek engagé et hors du temps.

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Mais avant d'aller plus loin...

Rencontrez brièvement votre guide Jean-Nicolas

J’ai mis les pieds au Ladakh à plus d’une reprise et en regardant vers le sud, je rêvais d’y plonger plus que mon regard. Avec Sonam, mon guide local, ce sera chose faite en 2026.


C’est vrai j’aime beaucoup ça grimper, grimpigner, m’agripper...depuis toujours au grand désespoir de mes parents. Mais avec le temps j’ai appris à baisser, un peu, le regard, pour voir entre les montagnes, à marcher de village en village, à chercher le monastère construit sur la paroi. Je me suis pris à trouver dans les différentes philosophies du monde, des sommets d’une autre nature. Mais à 49 ans?! j’en veux encore et ce trek correspond tout à fait à mes ambitions : engagé, diversifié, haut et beau.


Et compter sur moi, je suis un guide sérieux!

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Pourquoi cette région

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Parce qu'entre Himalaya et plateau Tibétain

Lorsque qu’on débarque sur le plateau tibétain, parce qu’ici à Leh, la capitale du Ladakh, on est en plein dans la géologie de ce que l’on nomme le Tibet, on est tout de suite happé par l’horizon. Les montagnes sont hautes bien sûr (plus de 6000m) mais elles respirent et laissent la place à des vallées si vastes qu’un marcheur a le temps de changer avant que le paysage ne le fasse lui-même.


Depuis plus de 25 ans, plusieurs guides, alors chez Karavaniers maintenant chez Instincts Vagabonds, Jean-Philippe, Alain, Marie-Josée, Richard, Catherine, Vicente, Antoine et moi-même l’avons parcouru cette région dans toutes les directions. Nous allions surtout vers un grand lac, le Tso Moriri mais malheureusement plusieurs pistes y mènent aujourd’hui. La vie des nomades a perdu des plumes. Ah les routes! Alors il faut chercher, il faut retourner les cartes. Mais il faut surtout avoir un guide local qui connait si bien qu’il est permis de rêver encore à une traversée épique. Et ce n’est pas facile à trouver.


Alors pourquoi cette région? Parce que nous franchirons des hauts cols, traverserons des rivières, longerons des vallées, frôlerons des glaciers...Tout ça pas mal seuls parce que vraiment, il faut savoir! Ah et puis, comme si c’était évident, le Ladakh, qu’on surnomme le petit Tibet, recèle de monastères d’une variété qui n’existe nulle part ailleurs : Alchi le chef d’œuvre, Thiksey le classique et Phuktal l’acrobate.

L'Instinct

La prévisibilité est pratique pour un organisateur. Mais donner un itinéraire des mois à l'avance relève plus de la manufacture que de l'aventure. Notre façon de faire est plus complexe, mais c'est notre métier et ça nous amuse. Voici quand même notre intention...

Une arrivée en altitude, à 4000 m, est une expérience en soit. Avec La Paz en Bolivie, vous poserez les pieds dans la plus haute «capitale» du monde : Leh. Alors nous prendrons notre temps, nous forcerons le pas lent. De toute façon, nous aurons fort à faire, à vous expliquer les fondements du bouddhisme dans tous ces merveilleux monastères. Lamayuru, Alchi, Phuktal, Thiksey et d’autres. Et puis, du toit de l’un deux, le guide sortira une carte et vous expliquera ce que vous avez devant les yeux : 6 zones géologiques. Nulle part ailleurs c’est aussi évident. On comprend alors que, malgré que la vie soit difficile ici, si les hommes s’y sont établis, c’est probablement qu’ Avalokiteshvera l’a suggéré.

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Pour les premiers jours, vous serez complètement «au Tibet». Culturellement et géologiquement, nous sommes sur le Chang Tang, le plus haut plateau du monde et le plus grand (plus que la France). Un jour, au XVIIe siècle, un roi un peu bizarre a décidé de ne pas se rallier au Tibet. Il a tourné le dos au puissant 5e Dalai Lama. Une frontière a été tracée : d’un côté ce serait le Tibet devenu Chine et de l’autre un royaume indépendant devenu Jamu-Kashmir en Inde. Mais pour le visiteur, bienvenue au Tibet.

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Une assez longue route, mais si spectaculaire qu’on ne peut même pas la qualifier de «transfert» mais plutôt d’«expérience» nous mènera au début de notre trek. Vous comprendrez! Mais avant de chausser les bottes pour de bon, reste le monastère le plus spectaculaire de tous : Phuktal! Troglodyte, sculpté, accroché. Seul cet Avalokiteshvera a pu accomplir un tel exploit. Ou serait-ce Guru Rimpoche? Nous demanderons aux quelques 70 moines qui y habitent.

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Bien acclimatés, nous partons pour une quinzaine de jours entre 4000m et 5350m. Le paysage, les premiers jours, sera déchiqueté, creusé, renversé. Nous franchirons quelques cols peu connus des marcheurs, mais bien sûr que les bergers nomades que nous croiserons eux, connaissent. Il y aura un premier lac aux eaux turquoise : Tso Matak. Et il y aura quelques rivières à traverser à gué, d’où la période où le voyage est offert : Il faut attendre que le niveau de l’eau descende. Une journée nous en traverserons même 3 ou 4. Vous comprendrez ici qu’il est possible que nous devions adapter le parcours : c’est la beauté d’un trek peu fréquenté.

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Puis en faisant route vers l’est, nous retrouverons le plateau tibétain et son petit lac de Tso Kar, fréquenté par les troupeaux de kyangs, ce cheval sauvage du plateau tibétain qui incidemment, a fait l’objet d’un doctorat de la part du guide Antoine St-Louis. C’est un territoire qui nous est familier. À partir de là, les vallées s’élargissent, l’horizon se dérobe, les pas s’allongent. Nous terminerons le trek en vous offrant pour les «motivés» l’ascension d’un 6000 m facile. Comme dans «facile un 6000m voyons!».

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Informations techniques

Prix*


5925$

  • 31 juillet au 22 août 2026
  • Durée sur place: 23 jours
  • Rendez-vous à Leh le 31 juillet


* Par virement Interac (taxes incluses)

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Parlons effort, confort et climat

Un peu de logistique et ce qui vous attend au niveau de l'effort et du confort. 

Je mentionnais plus haut que je voulais un trek engagé. Cela signifie bien sûr un effort physique important mais pas surhumain. Souvent, lors d’un long trek, ici une quinzaine de jours, l’aspect psychologique prends le dessus. Il n’y a rien de technique dans ce voyage mais il est possible d’avoir des passages exposés, lesquels seront assurés, si nécessaires, par moi et le guide local. Il faudra avoir de bonnes sandales parce qu’une chose est sûre, nous avons plusieurs traverses de rivières et comme on ne veut pas voir trop de monde, ben ils ont oublié de mettre des ponts!


On aura aussi, quelques 5 cols à plus de 5000m qui ne sont pas aussi raides que ceux du Népal en général mais bon, on sera longtemps au-dessus de 4000m. Et il y a cette ascension facile à plus de 6000m, facultative elle.


Vous avez aussi deviné que nous serons en camping avec une équipe locale complète : guide local, cuisinier et muletiers pour porter les bagages. Les nuits le plus froide seront autour de 0C...normalement!


Bref, comme d’habitude, je veux dire avec Instincts Vagabonds, on se parle dans le blanc des yeux avant que vous ne décidiez 😊!

Ce que nous ferons avec votre argent

Voyager coûte cher: au voyageur, en dollars et à l’environnement, en GES. Et aussi, malheureusement, quelquefois, aux gens que nous visitons.

Nous n’aurions pas créé Instincts Vagabonds si nous ne pensions pas apporter un vent de fraîcheur dans le milieu. Mais nous voulions pousser plus loin, pour que notre travail enrichisse des gens bien réels (ceux que nous côtoyons de par le monde) plutôt que des actionnaires. Instincts Vagabonds sera donc une Organisation Sans But Lucratif (OSBL).

Concrètement, cela signifie que nous mettons nos responsabilités sociales et environnementales au cœur de notre projet, devant la rentabilité, les profits et les marges. Nous respectons nos engagements envers nos vagabonds sédentaires (les équipes locales), pour qui un voyage représente une grande proportion de leur revenu annuel. C’est la raison qui nous incite à confirmer d’ores et déjà pratiquement tous nos voyages. À nous, les choyés de la planète, d’assumer le risque.

Ceci dit, nous croyons fermement que la saine gestion financière bénéficiera à la planète (pour paraphraser Chouinard : la planète est notre seule actionnaire). Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie en affaires. Nous savons que nous pouvons y arriver, et très bien, avec un modèle économique qui repose sur des frais fixes extrêmement bas. Nous n’avons pas de bureau. Notre masse salariale est essentiellement limitée aux vagabonds (qui sont payés seulement si le voyage a lieu) plus un ou deux salaires «administratifs». En contrepartie de leur implication, les guides bénéficieront du plus haut salaire offert au Québec. Pour le site web et les logiciels de gestion nous avons opté pour la simplicité avec Shopify (une entreprise canadienne). En quelque sorte, notre site web est «amateur». Nous payons un abonnement annuel plus que raisonnable.

Pour le marketing nous comptons d’abord sur les réseaux, formels et informels, de tous ces guides-vagabonds qui ont guidé, depuis plus de 25 ans, plusieurs milliers de personnes. Ils jouissent tous d’une grande crédibilité. Nous pensons aussi que les médias traditionnels s’intéresseront à nous puisque c’est...nouveau, original et audacieux. Et surtout, nous comptons sur vous, les voyageurs, pour en parler.

Merci de votre confiance.

Parlez à un guide ou à un guide!

Les zinternets c'est bien beau mais rien ne vaut une discussion avec le guide. Si vous préférez que l'on vous parle de l'offre générale demandez à parler avec un conseiller* qui connaît tous les voyages. Notre promesse c'est que dans les deux cas vous parlerez à un guide et non pas à un vendeur.