Sur les traces du dernier refuge inca: Choquequirao

Pérou - 4 juillet au 19 juillet 2026 - 16 jours sur place


Imaginé et guidé par Mariana Ledesma


Un peu de géographie

Vous connaissez certainement, peut-être même trop, le Machu Picchu, mais connaissez-vous Choquequirao? Souvent surnommé le “Machu Picchu secret”, ce site inca est l’un des plus impressionnants du Pérou. Perché à flanc de montagne au-dessus du canyon de l’Apurímac, il n’est accessible qu’à pied, ce qui en fait une expérience unique et préservée. Comme le Machu Picchu, il fut une cité majeure de l’Empire inca, mais contrairement à lui, il reste encore presque vide de visiteurs : à peine une centaine de voyageurs par mois, contre plusieurs milliers au Machu Picchu par jour!

Mais avant d'aller plus loin...

Rencontrez brièvement votre guide Mariana

Depuis 2015, j’ai coordonné, vendu et marché différents treks au Pérou : Salkantay, Ausangate, Lares, Camino Inca et Choquequirao. Et je peux dire sans hésitation que mon trek préféré est le Choquequirao. Pourquoi? Parce qu’il allie tout ce que j’aime : une immersion dans l’histoire inca, un côté sportif (jusqu’à 1 500 m de dénivelé certains jours), une acclimatation progressive à l’altitude, et surtout, l’impression rare de marcher loin des foules. Là où certains circuits souffrent de leur popularité, celui-ci garde encore toute son authenticité et son charme.

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Pourquoi cette région

Soyons honnêtes : lors d’un premier voyage au Pérou, il faut voir le Machu Picchu… mais ce serait dommage de s’y limiter.


Le trek du Choquequirao traverse la Cordillère de Vilcabamba, haut lieu de l’histoire andine. C’est dans ces montagnes que les derniers Incas ont résisté face aux Espagnols, et chaque vallée résonne encore de cette mémoire. On commence autour de 2 000 mètres, on franchit des cols à 4 000 mètres, toujours progressivement, découvrant une incroyable variété de paysages : forêts sèches, vallées profondes, sommets enneigés.


Joyau du parcours, Choquequirao est un site d’une ampleur impressionnante, encore en partie recouvert par la forêt. Ses terrasses, ses temples et le panorama saisissant sur le canyon de l’Apurímac en font un moment fort du voyage. 

L'Instinct

La prévisibilité est pratique pour un organisateur. Mais donner un itinéraire des mois à l'avance relève plus de la manufacture que de l'aventure. Notre façon de faire est plus complexe, mais c'est notre métier et ça nous amuse. Voici quand même notre intention...

La Vallée sacrée


Nous aurions pu commencer notre voyage à Cuzco, mais nous préférons tisser le fil de l’histoire autrement : finir par la magnifique ville coloniale et débuter dans un petit village qui commence déjà à nous raconter l’épopée inca et à nous plonger dans la culture quechua. Nous commençons donc par la découverte de Pisac, Chinchero et Ollantaytambo : des visites classiques, certes, mais pensées de façon à profiter pleinement des lieux et à nous préparer en douceur pour le trek à venir.

Le grand trek (9 jours)


C’est ici que l’aventure commence vraiment. Chaque jour, nous passons de la chaleur des vallées (en shorts) aux crêtes froides des Andes (en tuque et gants). Les paysages sont d’une variété incroyable. Là où la plupart des agences locales proposent un trek express de 3 à 5 jours, nous prenons le temps de poursuivre jusqu’à Huancacalle, en suivant une vallée magnifique. Le trek se termine avec la visite du site inca de Vitcos, hautement symbolique, car il fut le dernier refuge de l’empire.

Choquequirao, la cité suspendue


Visiter Choquequirao, c’est plonger dans un monde suspendu, entre ruines incas et paysages variés, et vivre ce que le Machu Picchu ne permet plus tout à fait : le silence, l’espace et le sentiment d’aventure. Nous y consacrons deux nuits complètes au pied du site pour l’explorer amplement, profiter des découvertes archéologiques récentes — nouvelles terrasses et secteurs mis au jour — avant de poursuivre notre traversée dans la cordillère de Vilcabamba. Une expérience rare, qui pourrait bien se transformer d’ici peu : un téléphérique est prévu d’ici 2028 et devrait attirer près d’un million de visiteurs par an. C’est donc maintenant qu’il faut venir découvrir Choquequirao, tant qu’il reste encore préservé et réservé aux bons marcheurs.

Le Machu Picchu


Impossible de venir au Pérou sans visiter le site emblématique. Après l’expérience de Choquequirao, le contraste avec le tourisme de masse du Machu Picchu sera sans doute frappant. Mais c’est aussi l’occasion de contempler ce lieu mythique, inscrit dans l’imaginaire collectif.

Cusco


Nous terminons le séjour à Cusco, joyau colonial et ancienne capitale inca. Ensemble, nous prendrons le temps de flâner dans ses ruelles pavées, de visiter ses trésors architecturaux et ses marchés animés, et de ressentir cette atmosphère unique où se mêlent héritage andin et influence espagnole. Comme on savoure les dernières pages d’un grand livre, Cusco vient clore notre voyage en beauté, avec toute la richesse de son histoire et la chaleur de sa vie actuelle.

Informations techniques

Prix*


4 à 7 voyageurs: 5600$ - 8 à 10 voyageurs: 5100$

  • 4 juillet au 19 juillet 2026
  • Durée sur place: 16 jours

Groupe maximum de 10 personnes

  • Rendez-vous à Cuzco le 4 juillet
  • Instincts Vagabonds y retournera l’an prochain pour explorer de nouveaux endroits.


* Par virement Interac (taxes incluses)

Parlons effort, confort et climat

Un peu de logistique et ce qui vous attend au niveau de l'effort et du confort. 

Ce trek de 8 jours demande un bel engagement physique : certains jours, nous accumulons jusqu’à 1 500 mètres de dénivelé, ce qui en fait une aventure exigeante mais accessible aux randonneurs bien préparés. Le parcours se déroule en juillet, une période idéale puisque c’est la saison sèche : le ciel est généralement dégagé, les sentiers bien praticables, et les températures oscillent entre 20 °C en journée et près de 3 °C la nuit, avec des nuits plus froides (parfois sous zéro) lorsque nous gagnons en altitude dans les derniers jours.


Côté confort, tout est pensé pour que l’effort reste un plaisir : vous dormirez dans des tentes en occupation double, avec une grande tente-repas équipée de tables et de chaises pour partager les repas dans une ambiance conviviale. Un cuisinier nous accompagne et prépare chaque jour de savoureux plats typiques — la qualité et la variété de la nourriture surprennent toujours les voyageurs! Enfin, des mules transportent l’équipement collectif et vos effets personnels, ce qui vous permet de marcher léger, uniquement avec un sac de jour.

Ce que nous ferons avec votre argent

Voyager coûte cher: au voyageur, en dollars et à l’environnement, en GES. Et aussi, malheureusement, quelquefois, aux gens que nous visitons.

Nous n’aurions pas créé Instincts Vagabonds si nous ne pensions pas apporter un vent de fraîcheur dans le milieu. Mais nous voulions pousser plus loin, pour que notre travail enrichisse des gens bien réels (ceux que nous côtoyons de par le monde) plutôt que des actionnaires. Instincts Vagabonds sera donc une Organisation Sans But Lucratif (OSBL).

Concrètement, cela signifie que nous mettons nos responsabilités sociales et environnementales au cœur de notre projet, devant la rentabilité, les profits et les marges. Nous respectons nos engagements envers nos vagabonds sédentaires (les équipes locales), pour qui un voyage représente une grande proportion de leur revenu annuel. C’est la raison qui nous incite à confirmer d’ores et déjà pratiquement tous nos voyages. À nous, les choyés de la planète, d’assumer le risque.

Ceci dit, nous croyons fermement que la saine gestion financière bénéficiera à la planète (pour paraphraser Chouinard : la planète est notre seule actionnaire). Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie en affaires. Nous savons que nous pouvons y arriver, et très bien, avec un modèle économique qui repose sur des frais fixes extrêmement bas. Nous n’avons pas de bureau. Notre masse salariale est essentiellement limitée aux vagabonds (qui sont payés seulement si le voyage a lieu) plus un ou deux salaires «administratifs». En contrepartie de leur implication, les guides bénéficieront du plus haut salaire offert au Québec. Pour le site web et les logiciels de gestion nous avons opté pour la simplicité avec Shopify (une entreprise canadienne). En quelque sorte, notre site web est «amateur». Nous payons un abonnement annuel plus que raisonnable.

Pour le marketing nous comptons d’abord sur les réseaux, formels et informels, de tous ces guides-vagabonds qui ont guidé, depuis plus de 25 ans, plusieurs milliers de personnes. Ils jouissent tous d’une grande crédibilité. Nous pensons aussi que les médias traditionnels s’intéresseront à nous puisque c’est...nouveau, original et audacieux. Et surtout, nous comptons sur vous, les voyageurs, pour en parler.

Merci de votre confiance.

Parlez à un guide ou à un guide!

Les zinternets c'est bien beau mais rien ne vaut une discussion avec le guide. Si vous préférez que l'on vous parle de l'offre générale demandez à parler avec un conseiller* qui connaît tous les voyages. Notre promesse c'est que dans les deux cas vous parlerez à un guide et non pas à un vendeur.