@ David Ducoin
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Lumbasumba: un pont entre les géants, Kangchenjunga et Makalu

Népal - 17 octobre au 13 novembre 2026 - 28 jours sur place


Imaginé et guidé par Richard Rémy


C’est confirmé. 7 voyageurs inscrits, il reste 5 places

Un peu de géographie

Entre les géants

À 20 kilomètres à l’est de l’Everest (et du Lhotse), une pyramide géante s’élance vers les étoiles : c’est le 5e sommet du monde, le Makalu. Et plus loin encore, le 3e sommet du monde : le Kangchenjunga. On a longtemps cru que ce dernier était la plus haute montagne du monde avec ses 8586m. Entre les deux existe un vieux sentier récemment réhabilité qui emprunte un col mystérieux : le Lumbasumba. Avec quand même plus de 25 ans de trek au Népal derrière la cravate (en Goretex), je crois qu'il s'agit d’une des belles traversées que nous puissions encore faire.


Et puis je vous offre le luxe du temps en faisant un long trek, pour ne pas être pressés.

© David Ducoin
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Mais avant d'aller plus loin...

Rencontrez brièvement votre guide Richard

Je vais au Népal à toutes les années depuis plus de 25 ans et j’aime bien alterner les plaisirs. En 2025, j’ai eu la chance et le plaisir de guider un merveilleux trek au Mustang, avec un super groupe. C’était un trek éminemment culturel. Cette année, en 2026, j’y vais pour le feu d’artifice : des sentiers spectaculaires, des sommets qui décrochent la mâchoire, un col mystérieux et peu fréquenté. Et comme partout au Népal, les gens habitent la montagne, nous irons voir leurs villages. En 2027, ce sera probablement le Dolpo, pour sa signature culturelle si forte.

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Pourquoi cette région

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Il reste peu de traversées possibles comme celle-là

Près de 30 ans à parcourir l’Himalaya, on pourrait croire que je devrais...aller voir ailleurs. Mais je n’arrive pas à me convaincre qu’il y a de plus beaux endroits où marcher.


Chez moi, j’ai toutes les cartes du Népal. En papier. Certaines sont vieilles et comportent des erreurs, je le sais. Mais je sais surtout que de légendaires explorateurs, nommons Tillman et Shipton, les ont en partie tracées et surtout annotées. Alors, en lisant leurs récits, je veux aller vérifier moi-même ce «plus beau col de l’Himalaya» dixit Tilman;  cette «vallée la plus mystérieuse» selon Shipton. Je sais bien que le Népal a changé depuis leur passage, il y a presque 100 ans. Mais pour imaginer un voyage, je préfère cette méthode : partir de ce qui me fait rêver; et ensuite vérifier si c’est encore possible, en 2026, de le faire. En plus, comme guide, j’aime bien une combinaison de sentiers que je connais et une partie à découvrir. Pour le Kangchenjunga et ses camps de base, j’y suis déjà allé et je sais que c’est l’un des plus beaux treks que j’ai fait...Mais pour le chemin vers le Lumbasumba, j’aurai les mêmes yeux que les voyageurs. Et ça j’aime beaucoup!


Ceux qui ont déjà voyagé avec moi, savent que mes itinéraires ont une saveur «d'étoile filante». On part vers la gauche mais il est probable qu'on fasse ce pas de côté pour aller voir à droite, pour attendre une caravane de yaks, pour ne pas manquer tel ou tel événement. Autrement dit, si vous voulez un itinéraire au jour le jour, il faudra repasser. Ma super équipe locale me dit affectueusement: «With you, we only know where to go in the morning. You change your mind during the night!» C'est un compliment!

L'Instinct

La prévisibilité est pratique pour un organisateur. Mais donner un itinéraire des mois à l'avance relève plus de la manufacture que de l'aventure. Notre façon de faire est plus complexe, mais c'est notre métier et ça nous amuse. Voici quand même notre intention...

Parlons un peu de la manière. Ce sera un long trek qui nous mènera des paysages tropicaux aux glaciers. L’altitude, si on s’y prend bien, ne sera pas un obstacle. Il y aura de bons dénivelés jusqu’à la toute dernière journée. Peu d’entreprises proposent cet itinéraire précisément, je veux profiter et ne pas me presser. J’y vais de façon conservatrice. Prenons notre temps, voulez-vous. Je prévois donc marcher quelques 21-22 jours. Il faut ajouter à cela pour s’y rendre, un vol + un bus le premier jour. Et une autre journée pour rejoindre Taplejung et même Sekatum. C’est le bout du monde! Au retour, un formidable vol entre Tumlingtar et Katmandou. On en est à 25 jours. Ajoutons les visites de Bakthapur et Katmandou on est à 28 jours sur place. C’est long mais ça en vaut la peine.

@ David Ducoin
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Le trek débutera donc en basse altitude à moins de 2000m. Tropical! Trois jours plus tard, nous serons à 3500 m, en passant par de nombreux villages avec les cultures en terrasse typiques des villages de montagne. En ce mois d’octobre, les forêts de mélèzes commenceront à se parer des couleurs d’automne (nous ne manquerons rien au Québec). D’ailleurs ici, les gens utilisent le bois pour leurs maisons. Entre 3500m et 4000m, l’acclimatation commence sérieusement. Et en prenant notre café le matin, les sommets tout blancs se rapprocheront. Et il y a cette montagne, le Janu, qui fait partie, à mon avis, des 5 plus belles du Népal.

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Ensuite nous alignerons notre caravane pour aller dormir au camp de base du Kangchenjunga à 5150m. De ce camp, plat et donc confortable pour camper,  le 3e sommet du monde et une crête de 4 km à plus de 8000m nous contemplent.  On peut difficilement faire plus «haute montagne». Mais pour bien faire cette étape, nous trainerons (lire ici au moins 2 ou 3 journées à dormir au même endroit) pour bien parfaire notre acclimatation. Avec le col du Lumbasumba, ce sera certainement les paysages les plus spectaculaires du trek. Puis nous redescendrons pour atteindre le très surprenant village de Olangchungola à 3200m. Nous prendrons encore une bonne journée de repos. Ce village est unique, habité par une dizaine de familles, il «respire» le Tibet. La vie y est dure mais bonne, les yaks abondent.

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Quelques 3 jours plus tard nous atteindrons ce mystérieux col (re)fréquenté depuis quelques années seulement. Il nous fera franchir encore une fois la barrière des 5000m mais aura, espérons-le, la gentillesse d’un ciel bleu et dégagé. Parce que là vers l’ouest, la formidable pyramide du Makalu s’imposera. Mais aussi, en regardant d’où nous venons, le Kang et le Janu. Nous serons au début novembre alors oui toutes les chances sont que le ciel sera bleu. Et jusqu’à la fin du trek, ce Makalu et peut-être, 40 km plus loin, l’Everest nous accompagneront.

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Enfin, cette fois pour de bon, nous rejoindrons les basses altitudes. Faisons le plein d’oxygène. Les forêts luxuriantes, les bambous, les cascades abondent ici dans cette vallée de l’Arun qui tire son nom de la puissante rivière qui y coule. Après un long trek, cette arrivée en douceur est tellement satisfaisante. Puis un court vol nous mène à Katmandou la frénétique. Et les bons restos. Petite visite et hop! Quand est-ce qu’on repart!?

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Informations techniques

C’est confirmé. 7 voyageurs inscrits, il reste 5 places

Prix*


8750$

  • 17 octobre au 13 novembre 2026
  • Durée sur place: 28 jours
  • Rendez-vous à Katmandou le 17 octobre


* Par virement Interac (taxes incluses)

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Parlons effort, confort et climat

Un peu de logistique et ce qui vous attend au niveau de l'effort et du confort. 

Participer à ce genre de voyage ne se décide pas en un éclair. J’aurais le goût de vous dire «allons prendre un café et discutons». Pourquoi pas d’ailleurs? Puisque ce voyage aura lieu seulement en octobre 2026, ça vaudrait la peine. On essaie de se rencontrer si vous êtes sérieux. Si on est trop loin (j’habite a Sutton) on trouvera une façon. Bon OK, ça risque d’être virtuel mais c’est essentiel, c’est un trek engagé.


En tant que tel, ce trek ne présente pas de difficultés techniques. Des passages délicats peuvent se présenter mais comme nous sommes loin des zones qui ont tremblé en 2015, les glissements de terrains sont rares. On ne fera pas d’alpinisme. Il est possible que nous ayons des passages dans la neige mais pas sur glaciers. La difficulté principale est, à mon avis, la longueur.  Et évidemment, les dénivelés, mais là c’est un voyage en Himalaya après tout. À titre de comparaison, ce trek est du même niveau que celui qui mène au camp de base de l’Everest en passant par les cols.


Pour la météo, à partir de la mi-octobre, c’est habituellement très stable. Beau temps, ciel clair. Pour la température, vous aurez chaud. Et froid. Et chaud et froid. La nuit au camp de base du Kang pourrait descendre à – 15C (voire plus) mais ce sera sec. Nous dormirons dans des tentes pas mal tout le temps mais nous utiliserons les lodges pour souper quand ce sera possible. Nous avons, comme je le fais depuis 30 ans, mon équipe complète de cuisine et de porteurs. Nous créons beaucoup d’emplois.


On se parle avant que vous décidiez!

Ce que nous ferons avec votre argent

Voyager coûte cher: au voyageur, en dollars et à l’environnement, en GES. Et aussi, malheureusement, quelquefois, aux gens que nous visitons.

Nous n’aurions pas créé Instincts Vagabonds si nous ne pensions pas apporter un vent de fraîcheur dans le milieu. Mais nous voulions pousser plus loin, pour que notre travail enrichisse des gens bien réels (ceux que nous côtoyons de par le monde) plutôt que des actionnaires. Instincts Vagabonds sera donc une Organisation Sans But Lucratif (OSBL).

Concrètement, cela signifie que nous mettons nos responsabilités sociales et environnementales au cœur de notre projet, devant la rentabilité, les profits et les marges. Nous respectons nos engagements envers nos vagabonds sédentaires (les équipes locales), pour qui un voyage représente une grande proportion de leur revenu annuel. C’est la raison qui nous incite à confirmer d’ores et déjà pratiquement tous nos voyages. À nous, les choyés de la planète, d’assumer le risque.

Ceci dit, nous croyons fermement que la saine gestion financière bénéficiera à la planète (pour paraphraser Chouinard : la planète est notre seule actionnaire). Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie en affaires. Nous savons que nous pouvons y arriver, et très bien, avec un modèle économique qui repose sur des frais fixes extrêmement bas. Nous n’avons pas de bureau. Notre masse salariale est essentiellement limitée aux vagabonds (qui sont payés seulement si le voyage a lieu) plus un ou deux salaires «administratifs». En contrepartie de leur implication, les guides bénéficieront du plus haut salaire offert au Québec. Pour le site web et les logiciels de gestion nous avons opté pour la simplicité avec Shopify (une entreprise canadienne). En quelque sorte, notre site web est «amateur». Nous payons un abonnement annuel plus que raisonnable.

Pour le marketing nous comptons d’abord sur les réseaux, formels et informels, de tous ces guides-vagabonds qui ont guidé, depuis plus de 25 ans, plusieurs milliers de personnes. Ils jouissent tous d’une grande crédibilité. Nous pensons aussi que les médias traditionnels s’intéresseront à nous puisque c’est...nouveau, original et audacieux. Et surtout, nous comptons sur vous, les voyageurs, pour en parler.

Merci de votre confiance.

Parlez à un guide ou à un guide!

Les zinternets c'est bien beau mais rien ne vaut une discussion avec le guide. Si vous préférez que l'on vous parle de l'offre générale demandez à parler avec un conseiller* qui connaît tous les voyages. Notre promesse c'est que dans les deux cas vous parlerez à un guide et non pas à un vendeur.