Les mille visages du Caucase

Géorgie - 15 juin au 2 juillet 2026 - 18 jours sur place


Imaginé et guidé par Alexandre Bilodeau Desbiens


Un peu de géographie

À cheval entre l’Europe et l’Asie, entre le bloc de l’Est et le bloc de l’Ouest, la Géorgie se tient droite et fière.

J’aime les croisées de chemins. La Géorgie, tant par sa situation géographique que politique, en est un des exemples les plus frappants. Bordée au nord par le géant russe et au sud par une Arménie bien plus dépourvue, elle tente humblement de tracer sa voie.


Nous pourrions passer des mois à explorer ce petit pays de la taille de l’Irlande. Je sais de quoi je parle, je l’ai fait. Mais nous nous concentrerons sur le nord, plus sauvage et, surtout, mon coup de cœur. Car c’est là que se trouve la chaîne de montagnes du Grand Caucase. Entourés de sommets dépassant les 5000m , nous promenant d’un village de bergers à l’autre, nous explorerons les vallées verdoyantes, la cuisine riche et l’histoire méconnue de la Géorgie. 


J’aimerais vous parler de fleurs printanières, de neiges éternelles, d’un accueil légendaire et de villages aux allures médiévales, mais je préfère vous garder quelques surprises.

Mais avant d'aller plus loin...

Rencontrez brièvement votre guide Alexandre

Ceux qui m’ont déjà demandé quel endroit dans le monde m’avait laissé la plus forte impression m’auront déjà entendu parler de la Géorgie. Est-il possible d’avoir un pays préféré? Je ne sais pas. Je préfère plutôt parler de mon peuple favori : les Géorgiens. De grands types bourrus aux mœurs de bons vivants, endurcis par l’Histoire, généreux et accueillants au-delà de ce que les mots peuvent transmettre. 


Car c’est là l’un des aspects les plus importants d’un voyage, à mon avis : les gens rencontrés. Ces connexions humaines, à travers un sourire ou une main tendue, transcendent l’écart culturel et donnent un tout autre sens aux paysages que l’on traverse.


Vous emmener en Géorgie, pour moi, ça allait de soi. Ce n’était qu’une question de temps, dirait ma blonde. Et bien voilà. C’est maintenant.

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Pourquoi cette région

Premiers amours et découvertes, en toute simplicité

En 2014, une première visite improvisée en Géorgie aura tôt fait de me charmer. Un mois à côtoyer les Géorgiens, leurs montagnes étonnantes, leur délicieux khinkalis et leur vin maison, tout y était. J’y reviendrai trois ans plus tard, animé par la soif de vivre le pays sans compromis et bien mieux préparé. Mon amoureuse et moi décidons de traverser la Géorgie à pied, rien de moins. Deux mois et près de 600 km de défis, de rencontres et d’étoiles dans les yeux.


Bien que j’aie eu la chance d’y guider un court voyage en 2018, je n’y suis jamais vraiment retourné comme j’en avais envie, à mes conditions. Je n’ai jamais revu le nord. Cette fois-ci, c’est ce que je vous propose.


Vous aurez compris que j’ai parcouru le relief de la Géorgie, des montagnes enneigées du nord aux vallées arides au sud, des minorités reculées aux grandes villes énigmatiques. Je veux vous faire profiter de cette expérience terrain, bien évidemment. Mais je veux aussi continuer d’explorer, car il y a une ou deux régions bien sauvages que je n’ai pas eu la chance de découvrir…

L'Instinct

La prévisibilité est pratique pour un organisateur. Mais donner un itinéraire des mois à l'avance relève plus de la manufacture que de l'aventure. Notre façon de faire est plus complexe, mais c'est notre métier et ça nous amuse. Voici quand même notre intention...

Notre premier contact avec la Géorgie se fera dans sa capitale, Tbilisi, ville riche de plus de 1500 ans d’histoire que nous prendrons le temps d’explorer. Avec ses influences soviétiques et européennes, son allure à la fois médiévale et moderne, Tbilisi est une introduction idéale aux différents visages de cette ex-république de l’URSS.

Prêts à prendre la route, je vous emmènerai d’abord là où j’ai compris pour la première fois que la Géorgie est un secret bien gardé de l’Eurasie. L’une des régions les plus «randonnées» du pays, certes, mais incontournable. D’auberge en auberge, de col en vallée, nous aurons la chance de goûter aux mets géorgiens jour après jour. Nous vagabonderons une semaine durant, découvrant de minuscules villages de bergers et de superbes paysages à chaque tournant.

Et puis nous nous tournerons vers une région un peu plus reculée, aux routes souvent inaccessibles en hiver, toujours dans le nord du pays. Bien que moins haute en altitude que la première, sa situation géographique lui impose un climat plus rude et une population plus éparse. Recommandées par mes amis Géorgiens depuis plusieurs années, ses montagnes s’annoncent tout aussi majestueuses, faisant encore une fois partie de la chaîne du Grand Caucase. Et pour notre plus grand bonheur, cette dernière partie du voyage se déroulera sous tente!

En y allant en juin nous éviterons les mois les plus populaires de la saison estivale. Mais ce n’est pas la raison principale pour y aller à ce temps-là de l’année. Le début de l’été rime avec sommets (et des cols!) enneigés, fleurs alpines et température plus clémente. Nous aurons probablement à traverser quelques rivières un peu plus fougueuses qu’en automne, mais les couleurs des paysages en vaudront bien la peine.

Et puis en alliant auberges et camping, nous vivrons la Géorgie à deux rythmes différents. Le camping, bien évidemment, nous donnera accès à son côté sauvage et reculé – comme tout voyage en Géorgie se doit de le faire. Les auberges, de leur côté, nous ouvrirons les portes de la cuisine géorgienne. Des confitures maison aux mets bien soutenants, les produits locaux nous offriront un énième visage de la Géorgie rurale.

Informations techniques

Prix*


De 4 à 8 voyageurs: 5900$ / De 9 à 12 voyageurs: 5450$

  • 15 juin au 2 juillet 2026
  • Durée sur place: 18 jours
  • Rendez-vous à Tbilisi le 15 juin


* Par virement Interac (taxes incluses)

Parlons effort, confort et climat

Un peu de logistique et ce qui vous attend au niveau de l'effort et du confort. 

Tantôt sur des sentiers bien tracés, tantôt sur des tronçons de route de terre, tantôt en hors piste sur un terrain bien découvert, il faut prévoir de la marche entre cinq et sept heures par jour. Bien qu’il y aura des journées plus courtes (et des journées où il n’est pas obligatoire de marcher), il faut s’attendre à quelques journées de plus de 1000m de dénivelé. Même si nous ne dépasserons pas les 3000m d’altitude, une bonne forme physique pour marcher plusieurs jours de suite est donc primordiale.


Durant la première partie, nos bagages seront transportés par véhicule d’un village à l’autre, nous permettant de ne porter qu’un sac de jour. Pour la deuxième (et plus courte) partie, nos bagages voyageront à dos de cheval. C’est d’ailleurs grâce à notre équipe locale que nous pourrons être indépendants durant ces derniers jours et profiter au maximum des montagnes du Caucase en toute quiétude.


Les auberges hors de la capitale seront certainement très rustiques. Il ne faut pas espérer de grandes installations aux standards occidentaux, il n’y en a pas. Ce sera à la bonne franquette, mais nous aurons un toit! Et puis vous ai-je dit que c’est la Géorgie qui a inventé le vin, plus de 2000 ans avant que l’Italie se mette de la partie? Avec un peu de chance, on aura une cruche de vin maison ou deux sur la table…


Pour la partie camping, plus courte, nous devrions avoir des nuits fraîches qui seront très confortables. Toujours au-dessus de zéro, le contraste avec les journées plus chaudes sera très apprécié. En somme, de l’équipement de camping similaire à celui pour le printemps au Québec fera l’affaire et il me fera plaisir de vous aiguiller là-dessus.


Ce sera un voyage aux multiples facettes, à l’image de la Géorgie elle-même. J’espère vous faire découvrir, si vous m’en donnez la chance, mon coup de cœur de toujours.

Ce que nous ferons avec votre argent

Voyager coûte cher: au voyageur, en dollars et à l’environnement, en GES. Et aussi, malheureusement, quelquefois, aux gens que nous visitons.

Nous n’aurions pas créé Instincts Vagabonds si nous ne pensions pas apporter un vent de fraîcheur dans le milieu. Mais nous voulions pousser plus loin, pour que notre travail enrichisse des gens bien réels (ceux que nous côtoyons de par le monde) plutôt que des actionnaires. Instincts Vagabonds sera donc une Organisation Sans But Lucratif (OSBL).

Concrètement, cela signifie que nous mettons nos responsabilités sociales et environnementales au cœur de notre projet, devant la rentabilité, les profits et les marges. Nous respectons nos engagements envers nos vagabonds sédentaires (les équipes locales), pour qui un voyage représente une grande proportion de leur revenu annuel. C’est la raison qui nous incite à confirmer d’ores et déjà pratiquement tous nos voyages. À nous, les choyés de la planète, d’assumer le risque.

Ceci dit, nous croyons fermement que la saine gestion financière bénéficiera à la planète (pour paraphraser Chouinard : la planète est notre seule actionnaire). Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie en affaires. Nous savons que nous pouvons y arriver, et très bien, avec un modèle économique qui repose sur des frais fixes extrêmement bas. Nous n’avons pas de bureau. Notre masse salariale est essentiellement limitée aux vagabonds (qui sont payés seulement si le voyage a lieu) plus un ou deux salaires «administratifs». En contrepartie de leur implication, les guides bénéficieront du plus haut salaire offert au Québec. Pour le site web et les logiciels de gestion nous avons opté pour la simplicité avec Shopify (une entreprise canadienne). En quelque sorte, notre site web est «amateur». Nous payons un abonnement annuel plus que raisonnable.

Pour le marketing nous comptons d’abord sur les réseaux, formels et informels, de tous ces guides-vagabonds qui ont guidé, depuis plus de 25 ans, plusieurs milliers de personnes. Ils jouissent tous d’une grande crédibilité. Nous pensons aussi que les médias traditionnels s’intéresseront à nous puisque c’est...nouveau, original et audacieux. Et surtout, nous comptons sur vous, les voyageurs, pour en parler.

Merci de votre confiance.

Parlez à un guide ou à un guide!

Les zinternets c'est bien beau mais rien ne vaut une discussion avec le guide. Si vous préférez que l'on vous parle de l'offre générale demandez à parler avec un conseiller* qui connaît tous les voyages. Notre promesse c'est que dans les deux cas vous parlerez à un guide et non pas à un vendeur.