De la mer à la montagne: de l'ile d'Amorgos à la Crète

Grèce - 4 au 21 mai 2026 - 18 jours sur place


Imaginé et guidé par Richard Rémy


Le voyage est confirmé

Un peu de géographie

Du Grand Bleu à la blancheur des Montagnes Blanches

Vous saviez que Méditerranée veut dire «Mer au milieu de la terre»? Cela décrit bien ce qui peut être considéré comme le berceau de la civilisation. Et comme si la déesse de la beauté s’en était mêlée, au milieu de cette mer, il y a des terres qui émergent. Plutôt des sommets de montagnes qui percent le bleu éclatant de cette eau. Je vous emmène sur 2 iles : tout au sud, la plus grande et la plus haute, La Crète. Et juste un peu au nord, près de la trop touristique Santorin, un croissant de lune qu’on appelle Amorgos. De toutes les Cyclades c’est la plus sauvage.


Je vous convie donc cette fois à un voyage de près de 3 semaines qui donne la part belle autant à la mer, à Amorgos, qu’à la montagne en Crète. Et tout autant à la «dolce vita» des jolies terrasses, des auberges confortables et d’une nourriture oh combien !? oh combien...vous verrez!  

Mais avant d'aller plus loin...

Rencontrez brièvement votre guide Richard

Pendant près de vingt-cinq ans, je suis allé en Crète presqu'à chaque année; surtout pour guider; mais aussi pour les vacances. J'y suis débarqué pour la première fois en 1999 pour en faire le repérage. Moi qui suis un amateur (mais un vrai) d'Histoire, j'y ai trouvé mon compte; et je me suis épris de la Crète au point de vouloir la raconter.  Hania, la belle Vénitienne et la seule ville que nous visiterons, c’est mon deuxième chez moi tellement je la connais. Un peu comme l'est Katmandou. On pourrait même dire que ce sont mes deux bureaux régionaux. Je m’y sens en famille.


Mais au courant de ces années, surtout pour les vacances, j’ai mis les pieds sur d’autres iles. Le charme de l’une d’elles, Amorgos, est venu me chercher. Comme ma version de la Crète est plus «montagne», en ajoutant Amorgos, je comble mon côté marin. Et puis vous n’échapperez pas à ma passion de l’Histoire.

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Pourquoi cette région

Comme une sorte de complément parfait

À l'été 2024, je me suis retrouvé en vacances en Crète, avec mon fiston de cinq mois. Pour la première fois, je n’ai pas randonné; et je me suis plutôt posé chez Antonis, en montagne. Nous étions hors-saison et il avait du temps. Pas de fromage à faire, pas d’olives à presser. Ensemble, on a dégagé des sentiers à la scie à chaine et à la hache... Et un soir, alors que je lui parlais de ce projet d’Instincts Vagabonds, il me dit qu’il aimerait me montrer quelques endroits bien cachés. Il évoque des hameaux de bergers, des gorges confidentielles, et même un site de peintures rupestres datant de 30 000 ans. Au diable les vacances, ma fibre de guide venait de reprendre du service!


Les tavernes traditionnelles, celles avec des tables blanches, des nappes à carreaux bleus et des chaises en rotin qui disent parfois exagérément leur âge; moi, j’aime ça. On pourrait dire que le charme est suranné. Un joli mot évocateur, je trouve. Mais loin en montagne, dans des endroits très peu fréquentés par les touristes, on retrouve encore ces tables et ces chaises qui racontent la vie des bergers. Et surtout, lorsque nous y serons, ceux-ci seront nos voisins de table. Parce que les bergers, ici, c’est très actuel. Et si, d’aventure, on vous offre un raki (20% d’alcool) à 9 h le matin, ce sera par bienveillance.


Il ne manque rien à la Crète mais elle est d’abord montagne. Mais je trouve que certains endroits de bord de mer, où j’ai longtemps guidé, ont perdu de leur charme si bien que j’ai décidé de ne plus y aller. Mais bon, si on a plus de temps, on peut aller voir ailleurs non? Et c’est précisément ici à Amorgos que j’ai retrouvé ce «feeling» qui conjugue d’abord la mer. D’ailleurs, pour les amateurs de cinéma d’un certain âge, c’est sur cette île qu’a été tourné «Le Grand Bleu».


La mer et la montagne comme une sorte de complément parfait.  

L'Instinct

La prévisibilité est pratique pour un organisateur. Mais donner un itinéraire des mois à l'avance relève plus de la manufacture que de l'aventure. Notre façon de faire est plus complexe, mais c'est notre métier et ça nous amuse. Voici quand même notre intention...

Je vous donne rendez-vous sur l’ile de Naxos, escale pratique (mais trop touristique pour moi, je suis exigeant). Le lendemain matin nous prendrons ensemble un court traversier (1 heure) pour arriver à Katapola sur Amorgos et filer vers Langada, une de nos 2 bases pour randonner. L’autre étant Chora Amorgos. Cette île a une géologie particulière : il est évident qu’elle est une crète, probablement volcanique, dont seulement les sommets sont affleurants. C’est donc toujours en voyant la mer que nous marcherons sur des sentiers escarpés et spectaculaires pour atteindre une jolie crique isolée, une petite chapelle perchée à flanc de montagne, une épave, et ce monastère célèbre de Panagia Hozoviotissa (oui, oui, regardez l’intro du Grand Bleu).


Puis après 5 jours, nous prendrons un traversier (quelques heures cette fois) pour atteindre la Crète. 

Le traversier nous laissera à Réthymnon, charmante mais pas autant qu’Hania, que nous gardons pour la fin. Je préfère donc vous plonger dès votre arrivée dans cette ambiance champêtre de montagne. Et ce sera un changement d’ambiance, croyez-moi. Direction le plateau d’Askifou où une taverne familiale nous attend pour 2 nuits. Je ne crois pas que l’endroit ait changé depuis sa construction dans les années 70. Sur le mur, des photos d’enfants qui sont maintenant les grands parents. De vieilles carabines qui ont servi à la résistance contre les nazis. Parce que oui, c’est en partie sur ce plateau que s’est jouée l’issue de la «bataille de Crète» lors de la 2e guerre mondiale. Ce plateau est entouré de montagnes et pour en sortir, les gorges sont souvent la solution. Suivons les pas des bergers voulez-vous?

Nous descendrons ensuite vers Finikas en empruntant des sentiers discrets, et nous rejoindrons une mer bleue d’azur, presqu’aussi belle que celle d’Amorgos. Puis ce sera la montée par la merveilleuse gorge d’Aradena pour rejoindre, pour 4 nuits, ce que j’appelle encore «la bergerie» (j’y allais il y a 25 ans et nous dormions vraiment dans la bergerie). Dans les faits, autour d’une bergerie, Antonis a depuis construit sept petites maisons-chambres absolument magiques. De là, nous rayonnerons autour vers Zarano et Papa...Kefala. Allez up! En montagne aujourd’hui et demain: direction promontoire avec vue plongeante...sur un sentier romain! Et surtout, sur ce nouveau sentier vers Anopoli; aussi construit par les Romains, mais redécouvert et défriché récemment. En fin de journée, retour à la bergerie parce que c’est tellement beau et accueillant. Mais aussi parce qu’Anna est la meilleure cuisinière de Crète (je suis sérieux).

Puis redescente vers la mer pour une rare nuit en zone touristique: Agia Roumeli. Même si c'est plus fréquenté, je dois dire que l'endroit est agréable. Et il y a une autre bonne raison pour y passer la nuit: nous sommes en position de partir tôt le lendemain pour monter la trop fameuse gorge de Samaria. Je dis «trop» parce qu’il y a vraiment trop de gens qui la ...descendent. Or elle est belle à craquer! Alors, faisons l’inverse et montons-là. Et vous verrez, l'effort (pas si difficile) en vaut largement la peine. Le lendemain, selon la météo, ce sera le Gigilos à plus de 2000m; ou la gorge d’Agia Irini, toute en douceur. De toute façon, il règne sur le plateau d’Omalos (à 1100m d’altitude, il est le plus haut de l’ile) une atmosphère unique de «début d’automne», même en mai. C’est frais le matin (5c) mais autour de 20C à midi. 

De là, en à peine une heure, un transfert nous ramène à Hania, la belle. Ici, on y a découvert des tablettes d’écriture linéaire (A et B). Ce ne serait pas spectaculaire si ce n’était qu'elles datent d’avant les Égyptiens, les Sumériens...Bref, voilà la première écriture de l’histoire de l’humanité. Et jetez un coup d’œil sur une carte, vous verrez que la Crète est au centre du monde méditerranéen. Pour un temps donc, elle fut au centre de tout. Si je n’étais pas devenu ingénieur (presque par erreur) ou surtout guide, j’aurais été historien. Je prendrai donc un malin plaisir à vous guider dans le dédale des ruelles et de l’histoire de cette magnifique petite ville.


Le voyage touche à sa fin mais je voudrais mentionner une dernière chose. Je vous ai parlé des montagnes, de la mer, de l’Histoire. J’ai mentionné les talents de cheffe de Anna, la femme d’Antonis. Mais il faut que j’insiste sur ce qu’on appelle le régime crétois qu’on dit le meilleur du monde. Ben, c’est vrai! Vous allez vous régaler! 

Informations techniques

Le voyage est confirmé

Prix*


4 à 7 voyageurs: 5650$ / 8 à 12 voyageurs: 5275$

  • 4 au 21 mai 2026
  • Durée sur place: 18 jours
  • Rendez-vous sur l’île de Naxos le 4 mai


* Par virement Interac (taxes incluses)

Parlons effort, confort et climat

Un peu de logistique et ce qui vous attend au niveau de l'effort et du confort. 

Les îles grecques! Réglons les choses faciles d’abord: le climat. Le soleil est omniprésent. Si j’ai choisi cette période c’est parce que la température est plus raisonnable. Même en mai on peut atteindre les 27- 28C, mais c’est sec. Et nous sommes au tout début de la saison touristique, on va en profiter. En montagne, autour de 1000 m, les matins sont frais et croustillants, les journées agréables autour de 20C. Pour l’hébergement, ce sera toujours confortable. Vous aurez une salle de bain privée avec douches chaudes. À Amorgos, ce sera simple et charmant. Les chambres à Askifou, Omalos et Finikas sont basiques mais confortables (mais bon, sortez dehors, venez prendre un verre à la taverne!). À la bergerie, où nous passerons 4 nuits, nous sommes dans ce que j’appelle le charme total. Pas de luxe, du charme! Ce n’est pas la même chose. Je vous laisse découvrir. À Hania, nous serons au cœur du quartier vénitien. Pour ce qui est du niveau de marche, la langueur méditerranéenne, le soleil et la perspective des apéros en fin de journée pourraient laisser croire à des marches faciles. Mais j’ai nommé ce voyage en partie en l’honneur des bergers. Les randonnées seront évidemment raisonnables (4 à 6 h par jour) mais le terrain rocailleux en augmente la difficulté. Il ne faut pas penser qu’on marchera sur le Gigilos comme on marche au mont St-Hilaire disons. Il vous faut de bonnes bottes avec des bonnes semelles. Il y a la montée de la gorge de Samaria, 1200 m. Mais le sentier est tellement facile et dégagé que, sauf pour une belle fatigue en fin de journée, ça se fait très bien. On se parle de tout ça de vive voix.

Ce que nous ferons avec votre argent

Voyager coûte cher: au voyageur, en dollars et à l’environnement, en GES. Et aussi, malheureusement, quelquefois, aux gens que nous visitons.

Nous n’aurions pas créé Instincts Vagabonds si nous ne pensions pas apporter un vent de fraîcheur dans le milieu. Mais nous voulions pousser plus loin, pour que notre travail enrichisse des gens bien réels (ceux que nous côtoyons de par le monde) plutôt que des actionnaires. Instincts Vagabonds sera donc une Organisation Sans But Lucratif (OSBL).

Concrètement, cela signifie que nous mettons nos responsabilités sociales et environnementales au cœur de notre projet, devant la rentabilité, les profits et les marges. Nous respectons nos engagements envers nos vagabonds sédentaires (les équipes locales), pour qui un voyage représente une grande proportion de leur revenu annuel. C’est la raison qui nous incite à confirmer d’ores et déjà pratiquement tous nos voyages. À nous, les choyés de la planète, d’assumer le risque.

Ceci dit, nous croyons fermement que la saine gestion financière bénéficiera à la planète (pour paraphraser Chouinard : la planète est notre seule actionnaire). Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie en affaires. Nous savons que nous pouvons y arriver, et très bien, avec un modèle économique qui repose sur des frais fixes extrêmement bas. Nous n’avons pas de bureau. Notre masse salariale est essentiellement limitée aux vagabonds (qui sont payés seulement si le voyage a lieu) plus un ou deux salaires «administratifs». En contrepartie de leur implication, les guides bénéficieront du plus haut salaire offert au Québec. Pour le site web et les logiciels de gestion nous avons opté pour la simplicité avec Shopify (une entreprise canadienne). En quelque sorte, notre site web est «amateur». Nous payons un abonnement annuel plus que raisonnable.

Pour le marketing nous comptons d’abord sur les réseaux, formels et informels, de tous ces guides-vagabonds qui ont guidé, depuis plus de 25 ans, plusieurs milliers de personnes. Ils jouissent tous d’une grande crédibilité. Nous pensons aussi que les médias traditionnels s’intéresseront à nous puisque c’est...nouveau, original et audacieux. Et surtout, nous comptons sur vous, les voyageurs, pour en parler.

Merci de votre confiance.

Parlez à un guide ou à un guide!

Les zinternets c'est bien beau mais rien ne vaut une discussion avec le guide. Si vous préférez que l'on vous parle de l'offre générale demandez à parler avec un conseiller* qui connaît tous les voyages. Notre promesse c'est que dans les deux cas vous parlerez à un guide et non pas à un vendeur.