La grande île aux quatre visages

Madagascar - 31 août au 20 septembre 2026 - 21 jours sur place


Imaginé et guidé par Mariana Ledesma


Un peu de géographie

Immense, insaisissable, Madagascar ne peut se parcourir en un seul voyage. Grande comme la Suède, cette île semble un petit continent à elle seule : il faut choisir entre le nord tropical, le sud aride, les forêts de l’est ou les lagons de l’ouest. On l’appelle l’Île rouge, pour la couleur flamboyante de ses terres, qui tranche avec le vert profond des forêts et l’éclat turquoise des lagons. Sa biodiversité, unique au monde, abrite lémuriens, caméléons et oiseaux endémiques, témoins d’une évolution isolée depuis des millions d’années. Et partout, la culture malgache — métissée d’influences africaines et austronésiennes — se raconte à travers les villages, les chants, les croyances et la chaleur des rencontres.


Voyager trop vite, c’est passer des heures en voiture et ne faire qu’effleurer l’essentiel. Alors, ce voyage vous propose de ralentir, de poser les valises deux nuits à chaque étape, et de donner du temps à la marche, à la nature, et aux rencontres.

Mais avant d'aller plus loin...

Rencontrez brièvement votre guide Mariana

Madagascar me fascine depuis toujours — ses lémuriens curieux, ses forêts bruissantes, ses visages lumineux. Mais c’est sans doute Philippe, mon ami moitié québécois, moitié malgache, qui a rallumé la flamme. Sa maison, remplie d’objets et d’artisanat de l’île, était pour moi un petit musée vivant. J’écoutais ses anecdotes, ses récits de villages, de forêts et de croyances, avec une curiosité qui ne faisait que grandir.


Lorsqu’il a choisi de s’installer à Madagascar, le voyage s’est imposé comme une évidence. Grâce à lui, j’ai découvert un pays de l’intérieur — à travers ses amis, ses chemins, ses marchés, ses paysages changeants. J’y ai marché longtemps, goûté les saveurs épicées, appris quelques mots de malgache et surtout, j’y ai tissé des liens profonds.


Depuis, cette île ne m’a jamais quittée. Son rythme, ses rires, ses couleurs m’habitent encore. Ce voyage, c’est une manière de partager cette fascination, de la faire vivre à travers un périple où la marche, la nature et la rencontre reprennent toute leur place.

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Pourquoi cette région

Aller à Madagascar, c’est déjà un long voyage, souvent un rêve qu’on réalise une seule fois dans une vie. On s’y rend rarement par hasard, et encore plus rarement deux fois. Alors, quitte à traverser les océans, j’ai voulu concevoir un itinéraire qui en révèle quatre visages — quatre mondes qui font battre le cœur de cette île-continent.


Le Makay m’habite depuis longtemps. J’ai suivi de loin, au fil des années, les efforts de protection menés dans ce massif presque mythique, refuge d’une biodiversité inestimable et sanctuaire encore peu exploré. Marcher dans ses gorges, ses labyrinthes de pierre et ses rivières claires, c’est entrer dans un univers à part, brut et fragile à la fois. Cette rencontre sera sans doute le moment le plus fort, le plus émouvant du voyage.


Mais je ne voulais pas que cette aventure se limite à un seul paysage. Madagascar est multiple. Il aurait été dommage de passer à côté des rizières suspendues des Hautes Terres, des forêts humides de Ranomafana où chantent les lémuriens, ou encore du massif de l’Andringitra, d’où s’élève le Pic Boby, deuxième sommet du pays. Sans oublier les canyons sculptés de l’Isalo, véritables cathédrales de grès baignées de lumière.


C’est ainsi qu’est née « Grande île aux quatre visages », une traversée pour comprendre un peu mieux l’âme de Madagascar, une marche pour ressentir sa force, sa douceur et son souffle.

L'Instinct

La prévisibilité est pratique pour un organisateur. Mais donner un itinéraire des mois à l'avance relève plus de la manufacture que de l'aventure. Notre façon de faire est plus complexe, mais c'est notre métier et ça nous amuse. Voici quand même notre intention...

Les Hautes Terres – villages, rizières et montagnes de granit


Notre aventure commence au cœur des Hautes Terres, là où rizières et villages sculptent le paysage. Nous marchons parmi les cultures en terrasses, découvrons la vie quotidienne malgache et gravissons le Mont Ibity, massif de granit aux crêtes dentelées qui offre des panoramas saisissants sur la région.

Ranomafana – la forêt des lémuriens


Changement d’ambiance avec la forêt pluviale de Ranomafana, véritable sanctuaire de biodiversité. Ici, l’humidité nourrit une végétation luxuriante où vivent plusieurs espèces de lémuriens, caméléons et oiseaux endémiques. La marche devient une exploration sensorielle, au rythme des chants, des cris et des parfums de la jungle.

Andringitra – l’ascension du Pic Boby


Nous entrons ensuite dans l’univers minéral de l’Andringitra, accompagnés par une équipe locale de porteurs et de guides. Trois jours de randonnée nous mènent au Pic Boby (2658 m), deuxième sommet de Madagascar, au fil de vallées glaciaires, de plateaux rocheux et de nuits passées en tente sous un ciel d’une pureté rare.

Isalo – canyons, piscines naturelles et savanes


Plus au sud, les canyons de l’Isalo s’ouvrent devant nous avec leurs falaises de grès sculptées par le temps. Entre piscines naturelles, végétation adaptée au climat sec et panoramas de savane, ce parc national révèle une autre facette de Madagascar. Les randonnées nous emmènent de plateaux désertiques en gorges profondes, jusqu’aux points d’eau cachés au cœur de la roche.

Makay et Ifaty – entre labyrinthes de pierre et lagon turquoise


Enfin, nous pénétrons dans le massif isolé du Makay, un véritable labyrinthe de gorges, de rivières et de falaises. Ce trek engagé nous plonge dans une nature encore préservée, où campements sur le sable, cris de perroquets et furtives apparitions de lémuriens rythment l’aventure. Après cette immersion intense, nous retrouvons la douceur du littoral à Ifaty, entre lagon turquoise, villages de pêcheurs Vezo et balades possibles en pirogue, avant le retour vers Tana.

Informations techniques

Prix*


7950$

  • 31 août au 20 septembre 2026
  • Durée sur place: 21 jours
  • Rendez-vous à Antananarivo (Tana) le 31 août


* Par virement Interac (taxes incluses)

Parlons effort, confort et climat

Un peu de logistique et ce qui vous attend au niveau de l'effort et du confort. 

Ce voyage est prévu en septembre, période idéale sur Madagascar pour profiter d’un climat sec et ensoleillé sur la plupart des régions visitées, tout en évitant les pluies intenses de la saison humide. Les températures varient selon l’altitude : plus fraîches dans les Hautes Terres et l’Andringitra, plus chaudes et sèches dans le sud et les massifs comme l’Isalo et le Makay.


Nous avons conçu le parcours pour un équilibre entre effort et confort. Les randonnées s’échelonnent en moyenne sur 6 à 8 heures par jour, avec des dénivelés modérés à soutenus selon les secteurs. Les nuits se partagent entre tentes, gîtes et auberges locales, permettant de découvrir la vie malgache et de profiter d’un repos bien mérité. La nourriture typique sera une découverte à part entière : riz, légumes, manioc, viandes locales, et parfois des spécialités épicées ou à base de poissons et fruits de mer selon les régions.


Quelques étapes nécessitent des trajets plus longs en voiture, jusqu’à 8 heures, pour rejoindre la prochaine région de randonnée. Mais nous avons planifié le voyage pour poser les valises au moins deux nuits à chaque étape, afin de ne pas reprendre la route le lendemain et pouvoir profiter pleinement des paysages et des villages traversés.


Le Makay, trek engagé et spectaculaire, offre une expérience particulière : parfois qualifié d’aquatique, il nous conduit au fond de gorges où l’eau, pure et transparente, suit son chemin entre de hautes falaises. La progression peut être lente et exigeante, avec des passages dans les rivières et sur les hauteurs où la chaleur et le relief perturbé demandent vigilance et endurance. Mais la beauté des lieux, la diversité des paysages et la sensation d’immersion totale dans un environnement préservé récompensent chaque effort.

Ce que nous ferons avec votre argent

Voyager coûte cher: au voyageur, en dollars et à l’environnement, en GES. Et aussi, malheureusement, quelquefois, aux gens que nous visitons.

Nous n’aurions pas créé Instincts Vagabonds si nous ne pensions pas apporter un vent de fraîcheur dans le milieu. Mais nous voulions pousser plus loin, pour que notre travail enrichisse des gens bien réels (ceux que nous côtoyons de par le monde) plutôt que des actionnaires. Instincts Vagabonds sera donc une Organisation Sans But Lucratif (OSBL).

Concrètement, cela signifie que nous mettons nos responsabilités sociales et environnementales au cœur de notre projet, devant la rentabilité, les profits et les marges. Nous respectons nos engagements envers nos vagabonds sédentaires (les équipes locales), pour qui un voyage représente une grande proportion de leur revenu annuel. C’est la raison qui nous incite à confirmer d’ores et déjà pratiquement tous nos voyages. À nous, les choyés de la planète, d’assumer le risque.

Ceci dit, nous croyons fermement que la saine gestion financière bénéficiera à la planète (pour paraphraser Chouinard : la planète est notre seule actionnaire). Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie en affaires. Nous savons que nous pouvons y arriver, et très bien, avec un modèle économique qui repose sur des frais fixes extrêmement bas. Nous n’avons pas de bureau. Notre masse salariale est essentiellement limitée aux vagabonds (qui sont payés seulement si le voyage a lieu) plus un ou deux salaires «administratifs». En contrepartie de leur implication, les guides bénéficieront du plus haut salaire offert au Québec. Pour le site web et les logiciels de gestion nous avons opté pour la simplicité avec Shopify (une entreprise canadienne). En quelque sorte, notre site web est «amateur». Nous payons un abonnement annuel plus que raisonnable.

Pour le marketing nous comptons d’abord sur les réseaux, formels et informels, de tous ces guides-vagabonds qui ont guidé, depuis plus de 25 ans, plusieurs milliers de personnes. Ils jouissent tous d’une grande crédibilité. Nous pensons aussi que les médias traditionnels s’intéresseront à nous puisque c’est...nouveau, original et audacieux. Et surtout, nous comptons sur vous, les voyageurs, pour en parler.

Merci de votre confiance.

Parlez à un guide ou à un guide!

Les zinternets c'est bien beau mais rien ne vaut une discussion avec le guide. Si vous préférez que l'on vous parle de l'offre générale demandez à parler avec un conseiller* qui connaît tous les voyages. Notre promesse c'est que dans les deux cas vous parlerez à un guide et non pas à un vendeur.