Joli le lac Phoksumdo non?
En 2025 j’étais au Mustang. En 2026 je serai au côté de Tendee, mon sirdar népalais éternel, pour cette ambitieuse traversée entre Kangchenjunga et Makalu par le Lumbasumba. On aura tous les deux 60 ans et je compte bien être dans une forme exemplaire, en plus de faire profiter de notre expérience à un petit groupe de voyageurs choisis. Pour 2027, je me replonge au cœur d’une culture tibétaine qui résiste «encore et toujours aux envahisseurs»! le Dolpo. Il y a une douzaine d’années j’avais guidé un long voyage ponctué de 11 cols au-dessus de 5000m. Cette fois, je veux aller juste au sud, toujours en altitude mais un peu moins. On nomme cette région étonnamment préservée «bas Dolpo» mais attention aux mots...nous devrons franchir un ou deux cols à 5000m. Je ne sais pas encore par où je choisirai de passer. Ah oui, en général, dans ma tente la nuit, à la lampe frontale, je remets tout en question et au matin...«Tendee, I was looking at the map last night and do you think we can go this way ?». «Ok sir we will try!»
Le Népal, il en va de soi, est toujours une expérience visuelle grandiose. Mais aussitôt qu’on y a met les pieds, on comprend que le dépaysement culturel sera au moins aussi grand. À chaque fin de voyage, lorsque nous nous séparons de notre équipe locale, je ne peux retenir mes larmes: «Maudit que je vous aime la gang...Tendee, Kaji, Passang, Nima...». En allant au Dolpo c’est double expérience : voilà certainement l’endroit, encore plus qu’au Mustang par exemple, où les gens respirent, préservent, défendent une identité culturelle forte.
C’est loin, dans plus de 18 mois. Mais ce genre de voyage se prévoit longtemps d’avance. Je vais mettre les détails en ligne au début de l’année 2026 mais je vous invite à me faire part de votre intérêt dès maintenant.