Des hauteurs du Titicaca aux crêtes andines oubliées

Bolivie - 15 juin au 1er juillet 2026 - 17 jours sur place


Imaginé et guidé par Mariana Ledesma


Un peu de géographie

Entre l’Île du Soleil sur le lac Titicaca, les marchés indigènes, les communautés aymaras et les sommets oubliés existe une cordillère méconnue et spectaculaire: la Cordillère Royale.


Ce voyage en Bolivie est une invitation à découvrir une autre facette des Andes. Une immersion profonde dans une culture montagnarde vivante et dans des paysages d’une beauté brute.

Mais avant d'aller plus loin...

Rencontrez brièvement votre guide Mariana

Latino-américaine d’origine et Québécoise d’adoption depuis plus de douze ans, je passe des eaux du Saint-Laurent aux confins de la Cordillère des Andes, ce qui me permet de devenir une humble ambassadrice entre ces deux cultures et de partager ma passion pour la Bolivie, ce frère méconnu du Pérou et de l’Équateur où l’on peut encore marcher seul·e dans des décors infinis. J’y ai voyagé à plusieurs reprises et parcouru de nombreux treks, et pour 2026 j’ai choisi un itinéraire de sentiers peu fréquentés, de cols aux paysages hallucinants et de rencontres complices avec mes amis guides boliviens avec qui j’entretiens depuis des années un respect et une amitié sincères.

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Pourquoi cette région

Quand je rêve à un trek, la première question que je me pose est simple : combien de monde passe par ce sentier, partage-t-on le campement avec d’autres groupes? J’aime les chemins où l’on croise plus de lamas que de voyageurs, et mes amis boliviens pensent comme moi; alors quand je leur ai dit que j’avais envie d’y retourner pour un long trek, ils m’ont tout de suite suggéré la Cordillère Royale. Ici, on retrouve des paysages immenses et intimes à la fois, des vallées suspendues aux lagunes turquoise, et chaque campement semble posé au bout du monde. C’est aussi dans ces montagnes majestueuses que je vais poursuivre en 2026 ma formation de guide dans une école de montagne, ce qui rend ce voyage encore plus personnel et ancré.

L'Instinct

La prévisibilité est pratique pour un organisateur. Mais donner un itinéraire des mois à l'avance relève plus de la manufacture que de l'aventure. Notre façon de faire est plus complexe, mais c'est notre métier et ça nous amuse. Voici quand même notre intention...

L’arrivée à La Paz


Dès l’atterrissage à plus de 4 000 mètres, on ressent à la fois la minceur de l’air de l’Altiplano et la majesté des montagnes. La Paz s’étire au creux d’une vallée, accrochée aux falaises, avec ses maisons suspendues et ses téléphériques colorés. C’est là que nous faisons connaissance, préparons nos sacs… et sentons l’excitation monter.

Le légendaire lac Titicaca


Très vite, nous quittons la ville pour rejoindre le plus haut lac navigable du monde. Les reflets cobalt de ses eaux contrastent avec les sommets enneigés de la Cordillère Royale. On traverse de petits villages aux toits de chaume, puis on embarque sur une barque pour rejoindre l’Isla del Sol, ses sentiers pavés par les Incas et son site archéologique. Selon la légende, c’est ici, berceau sacré de l’empire, que Manco Cápac et Mama Ocllo, enfants du dieu Soleil, ont émergé pour fonder la civilisation inca. Dormir sur cette île mythique, bercé par le silence et la lumière douce du lac, a quelque chose d’intemporel.

L’entrée dans la Cordillère Royale


Puis commence notre immersion en haute montagne. Devant nous, les géants Illampu et Ancohuma dominent l’horizon. Nos pas nous mènent de vallées fleuries en cols d’altitude, de lagunes suspendues en crêtes minérales. Chaque jour, nous montons un peu plus haut, dans des paysages extraordinaires.

L’aventure en altitude


Ici, pas de sentiers balisés : nous suivons les traces discrètes des troupeaux de lamas ou des bergers. L’aventure consiste aussi à trouver son chemin à travers marais d’altitude et chaos rocheux. Nous franchissons cols et passages exigeants, parfois au-delà de 5 000 mètres. Pour les plus motivés, l’ascension du Pico Austria (5 300 m) offre une vue imprenable sur toute la chaîne et le volcan Sajama.

Le retour à La Paz


Après ces jours suspendus dans l’immensité andine, la descente vers la vallée annonce doucement le retour à la civilisation. La Paz nous accueille de nouveau, vibrante et colorée, comme un contraste saisissant avec le silence des cimes. On rentre le cœur rempli d’images, les jambes heureusement fatiguées… et l'envie de repartir.

Informations techniques

Prix*


4-6 personnes: 5300$ 7-12 personnes: 5000$

  • 15 juin au 1er juillet 2026
  • Durée sur place: 17 jours
  • Rendez-vous le 15 juin à la Paz
  • Instincts Vagabonds y retournera chaque année pour explorer de nouveaux endroits


* Par virement Interac (taxes incluses)

Parlons effort, confort et climat

Un peu de logistique et ce qui vous attend au niveau de l'effort et du confort. 

Effort

Le principal défi de ce voyage, c’est l’altitude. Dès l’arrivée à El Alto (4 000 m), le corps doit s’adapter. Arriver quelques jours à l’avance pour une meilleure acclimatation est fortement recommandé — Cuzco, par exemple, est une excellente option.
Sur le trek, on marche en moyenne 5 à 6 heures par jour, avec un dénivelé moyen de 600 mètres. Les mules portent nos bagages, ce qui permet de marcher seulement avec un petit sac de jour. L’effort est donc soutenu mais accessible à toute personne active, motivée et prête à relever le défi de l’altitude.


Confort

Nous passons 12 nuits en camping, perchés entre 4 500 et 4 700 mètres d’altitude. Les nuits sont froides, mais nous apportons tout le nécessaire pour rendre l’expérience agréable : tentes individuelles et collectives, dont une tente repas où nous partageons les repas du soir et les déjeuners à l’abri du vent et du froid.


Climat

La saison de juin est marquée par un climat sec et ensoleillé. Les journées sont souvent douces (jusqu’à 20 °C), parfaites pour la marche, mais les nuits peuvent être rigoureuses, descendant parfois à -15 °C dans les campements d’altitude. Avec un bon sac de couchage et les vêtements adaptés, ces contrastes deviennent partie intégrante de l’aventure.

Ce que nous ferons avec votre argent

Voyager coûte cher: au voyageur, en dollars et à l’environnement, en GES. Et aussi, malheureusement, quelquefois, aux gens que nous visitons.

Nous n’aurions pas créé Instincts Vagabonds si nous ne pensions pas apporter un vent de fraîcheur dans le milieu. Mais nous voulions pousser plus loin, pour que notre travail enrichisse des gens bien réels (ceux que nous côtoyons de par le monde) plutôt que des actionnaires. Instincts Vagabonds sera donc une Organisation Sans But Lucratif (OSBL).

Concrètement, cela signifie que nous mettons nos responsabilités sociales et environnementales au cœur de notre projet, devant la rentabilité, les profits et les marges. Nous respectons nos engagements envers nos vagabonds sédentaires (les équipes locales), pour qui un voyage représente une grande proportion de leur revenu annuel. C’est la raison qui nous incite à confirmer d’ores et déjà pratiquement tous nos voyages. À nous, les choyés de la planète, d’assumer le risque.

Ceci dit, nous croyons fermement que la saine gestion financière bénéficiera à la planète (pour paraphraser Chouinard : la planète est notre seule actionnaire). Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie en affaires. Nous savons que nous pouvons y arriver, et très bien, avec un modèle économique qui repose sur des frais fixes extrêmement bas. Nous n’avons pas de bureau. Notre masse salariale est essentiellement limitée aux vagabonds (qui sont payés seulement si le voyage a lieu) plus un ou deux salaires «administratifs». En contrepartie de leur implication, les guides bénéficieront du plus haut salaire offert au Québec. Pour le site web et les logiciels de gestion nous avons opté pour la simplicité avec Shopify (une entreprise canadienne). En quelque sorte, notre site web est «amateur». Nous payons un abonnement annuel plus que raisonnable.

Pour le marketing nous comptons d’abord sur les réseaux, formels et informels, de tous ces guides-vagabonds qui ont guidé, depuis plus de 25 ans, plusieurs milliers de personnes. Ils jouissent tous d’une grande crédibilité. Nous pensons aussi que les médias traditionnels s’intéresseront à nous puisque c’est...nouveau, original et audacieux. Et surtout, nous comptons sur vous, les voyageurs, pour en parler.

Merci de votre confiance.

Parlez à un guide ou à un guide!

Les zinternets c'est bien beau mais rien ne vaut une discussion avec le guide. Si vous préférez que l'on vous parle de l'offre générale demandez à parler avec un conseiller* qui connaît tous les voyages. Notre promesse c'est que dans les deux cas vous parlerez à un guide et non pas à un vendeur.