@ David Ducoin
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Daulaghiri: Une histoire haute en montagnes!

Népal - 10 au 31 novembre 2026 - 21 jours sur place


Imaginé et guidé par Alexandre Bilodeau Desbiens


Un peu de géographie

Des histoires singulières

Dans l’histoire de la montagne, le Daulaghiri (8167m) a une place étrange. Terray, Rebuffat, Lachenal, alpinistes français légendaires, s’y dirigeaient pour faire la première ascension d’un 8000m. C’était en 1950. En chemin, un peu mystérieusement, ils ont pris la route pour l’Annapurna. La vue de tels géants peut-elle altérer la raison!? Mais ils sont devenus les premiers à réussir l’ascension d’un 8000m. Le récit poignant de Herzog, l’un de leurs compagnons, est devenu le plus grand «best seller» de l’histoire de la montagne: Annapurna premier 8000m. 


Cette montagne fait aussi partie de l’histoire des guides d’Instincts Vagabonds: entre 2001 et 2010 (alors pour Karavaniers), nous en avons fait le tour quatre fois en y grimpant un petit sommet, le Thapa peak à 6012m. La conclusion des guides (Jean-Nicolas, Pascal, Richard) était limpide: solide, sérieux, engagé mais oh combien grandiose! Et l’ascension optionnelle de la butte-à Thapa, donne une perspective rare: au nord, les vastes vallées, striées de gorges, du Mustang, à l’ouest le Dolpo, à l’est l’Annapurna et au sud, les verts contreforts de l’Himalaya. Mais il faut des voyageurs engagés puisque nous marcherons sur des glaciers et nous franchirons deux hauts cols, les French et Thapa pass à plus de 5000m. Mais entre ces deux cols, dans la bien nommée Hidden valley, vous comprendrez que c’est difficile de faire plus beau, plus glaciaire, plus himalayesque dans un trek, relativement court, de 15 jours.

@ Sébastien Larose
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Mais avant d'aller plus loin...

Rencontrez brièvement votre guide Alexandre

Le Népal est une mine d’or des randonneurs. L’El Dorado des aventuriers. Mais comme partout ailleurs, le tourisme se concentre à deux ou trois endroits (la région de l’Everest et de l’Annapurna principalement), comme si on oubliait que le reste du pays est aussi traversé par l’Himalaya. C’est encore une fois mon objectif en 2026 que de vous offrir l’opportunité d’aller marcher au coeur des plus hautes montagnes du monde, mais à un endroit où peu de gens se rendent. Non pas parce que la région est moins intéressante : on fera le tour d’un 8000m, la 7e plus haut sommet de la planète! Simplement parce que le coin est moins accessible, parce qu’il faudra y camper, porter des crampons, et… monter en altitude. Nous aurons même la chance de tenter un petit sommet, si le coeur vous en dit!

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Pourquoi cette région

@ David Ducoin
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Tant mieux si les gens ne font presque plus de camping!

Tant de gens vont encore vers l’Annapurna. Beaucoup aussi choisissent, surtout les agences, des circuits en lodge : c’est tellement plus facile au niveau de la logistique et surtout moins cher. On peut presque les remercier puisque si on se donne les moyens d’une grande équipe et de la logistique du camping, on peut justement aller là où on retrouvera encore cette âme de la montagne. C’est donc ce que nous offrons avec ce trek. Cela nous permet d’aller très loin au sens logistique du terme : marche sur glacier, campement sur neige à plus de 5000 m, ascension facile ( «F» selon les cotes alpines) où la marche en cordée sera de mise. Et puis l’approche des cols est « honnête» et directe : ça monte! Autrement dit, vous ne redescendrez pas, pour remonter, pour redescendre et remonter encore. Il faut donc un nombre restreint de jours pour arriver en altitude. Mais attention, il faut justement être intelligent et même si la montagne attire, il faut ralentir le pas. Encore une fois, comme pour tous nos itinéraires, nous prenons quelques jours de plus, qui peuvent faire toute la différence.


Bref le tour du Daulaghiri est une sacrée aventure avec une variété difficile à battre si vous avez 3 semaines (en tout) pour aller au Népal.

L'Instinct

La prévisibilité est pratique pour un organisateur. Mais donner un itinéraire des mois à l'avance relève plus de la manufacture que de l'aventure. Notre façon de faire est plus complexe, mais c'est notre métier et ça nous amuse. Voici quand même notre intention...

L’approche et les villages


En ce mois de novembre le ciel sera bleu et les forêts seront habillées d’automne. En basse altitude, nous amorçons notre trek à moins de 2000m, l’air aura cette odeur typique de cette période de l’année. Mais au travers des arbres, on distingue clairement nos objectifs : les blanches montagnes! Mais, on relaxe, il faut freiner le pas qui veut aller trop haut trop vite. Comme par magie, les villages au début sont assez nombreux pour que notre intérêt s’attarde.

@ David Ducoin
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L’acclimatation


On connait le classique dicton : «Climb high sleep low». Mais ici c’est plutôt, «essayons de trouver de beaux camps à tous les 500m environ». Nous émergerons donc de la forêt après 3 ou 4 jours et l’air se refroidira de par la présence des glaciers.  Et quand les gains sont trop élevés, on s’arrêtera pour 2 nuits. Ce sera le cas notamment aux très spectaculaire camp de base des Italiens (3600m) et ensuite au camp de base lui-même du Daulaghiri à 4600m. Parce que le lendemain...

@ Sébastien Larose
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Les cols


Souvent un camp de base est le bout du chemin, le but. Ici ce n’est qu’une étape. Continuons la montée pour aller voir plus haut, pour aller vraiment contempler la cime du géant. Pour s’y rendre cependant, un joli défi : trouver son chemin dans un espèce de labyrinthe de glace et de neige. Pour parvenir au premier col à 5360m (French pass) nous n’aurons pas le choix de louvoyer sur un glacier. Spectaculaire! En haut, une vallée et un autre col mais n’allons pas trop vite.

@ Sébastien Larose
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L’ascension du Thapa peak (6012m)


Ce voyage ne s’adresse pas aux alpinistes puisque le but n’est pas de grimper une montagne mais bien de faire le tour de la 7e plus haute montagne. Mais comme dans un repas gastronomique, on nous sert quelquefois un trou normand, certains prendront d’autres non. Donc journée de repos prévue au campement le plus spectaculaire, dans la neige pour certains. Les plus braves, ou les plus fous c’est selon, se lèveront à 1 h du matin pour entreprendre l’ascension d’un petit 6000 m ! Retour en après-midi après avoir contemplé le monde d’encore un peu plus haut.

@ Sébastien Larose
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La descente


La montée était franche et relativement rapide. La descente le sera encore plus. Mais prenons les quelques jours restant pour admirer et pour apprécier les efforts déployés pour se rendre ici. Ici c’est une «vallée blanche». Les sommets nous entourent. Il n’y a que deux façons de s’en échapper : French pass et Thapa pass. Mais entre les 2, un «faux plat népalais» nous permet de lever les yeux en marchant, le terrain est facile. Marpha, fort joli village, nous attend tout en bas avec ses célèbres tartes aux pommes! Oui vraiment!

@ Sébastien Larose
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Informations techniques

Prix*


6450$

  • 10 au 31 novembre 2026
  • Durée sur place: 21 jours


* Par virement Interac (taxes incluses)

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Parlons effort, confort et climat

Un peu de logistique et ce qui vous attend au niveau de l'effort et du confort. 

Ce que nous ferons avec votre argent

Voyager coûte cher: au voyageur, en dollars et à l’environnement, en GES. Et aussi, malheureusement, quelquefois, aux gens que nous visitons.

Nous n’aurions pas créé Instincts Vagabonds si nous ne pensions pas apporter un vent de fraîcheur dans le milieu. Mais nous voulions pousser plus loin, pour que notre travail enrichisse des gens bien réels (ceux que nous côtoyons de par le monde) plutôt que des actionnaires. Instincts Vagabonds sera donc une Organisation Sans But Lucratif (OSBL).

Concrètement, cela signifie que nous mettons nos responsabilités sociales et environnementales au cœur de notre projet, devant la rentabilité, les profits et les marges. Nous respectons nos engagements envers nos vagabonds sédentaires (les équipes locales), pour qui un voyage représente une grande proportion de leur revenu annuel. C’est la raison qui nous incite à confirmer d’ores et déjà pratiquement tous nos voyages. À nous, les choyés de la planète, d’assumer le risque.

Ceci dit, nous croyons fermement que la saine gestion financière bénéficiera à la planète (pour paraphraser Chouinard : la planète est notre seule actionnaire). Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie en affaires. Nous savons que nous pouvons y arriver, et très bien, avec un modèle économique qui repose sur des frais fixes extrêmement bas. Nous n’avons pas de bureau. Notre masse salariale est essentiellement limitée aux vagabonds (qui sont payés seulement si le voyage a lieu) plus un ou deux salaires «administratifs». En contrepartie de leur implication, les guides bénéficieront du plus haut salaire offert au Québec. Pour le site web et les logiciels de gestion nous avons opté pour la simplicité avec Shopify (une entreprise canadienne). En quelque sorte, notre site web est «amateur». Nous payons un abonnement annuel plus que raisonnable.

Pour le marketing nous comptons d’abord sur les réseaux, formels et informels, de tous ces guides-vagabonds qui ont guidé, depuis plus de 25 ans, plusieurs milliers de personnes. Ils jouissent tous d’une grande crédibilité. Nous pensons aussi que les médias traditionnels s’intéresseront à nous puisque c’est...nouveau, original et audacieux. Et surtout, nous comptons sur vous, les voyageurs, pour en parler.

Merci de votre confiance.

Parlez à un guide ou à un guide!

Les zinternets c'est bien beau mais rien ne vaut une discussion avec le guide. Si vous préférez que l'on vous parle de l'offre générale demandez à parler avec un conseiller* qui connaît tous les voyages. Notre promesse c'est que dans les deux cas vous parlerez à un guide et non pas à un vendeur.