@ David Ducoin
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D’audace et d’himalayisme: s’aventurer sur des sommets vierges

Népal - 20 mars au 13 avril - 25 jours sur place


Imaginé et guidé par Jean-Nicolas Grieco


petit groupe de 4 a 6 personnes encadrées par 2 guides-alpinistes

Un peu de géographie

Parce qu'il existe des sommets qui n'ont pas encore été gravis

Nous irons à l'est du massif de l'Annapurna, ce grand 8000 mètres qui a vu des histoires de toutes les couleurs, de Herzog à Lachenal. La montagne, le massif en fait, est immense et loin d'être accessible au commun des mortels. Le trekking qui en fait le tour est aussi un des plus populaires et achalandés des circuits du Népal.


Un attrait de cette région est aussi la ville de Pokhara, qui offre une vue imprenable sur le massif, mais aussi sur le sommet sacré du Machapuchare, reconnu pour sa forme en queue de poisson. Le mélange bouddhiste et hindouiste fait de cette ville un lieu de culture riche dans lequel nous pourrons nous perdre et nous reposer. Ce sera à notre retour. Lac, temples, stupas, rivière Seti, tout y est pour se sentir dépaysés et ressourcés.


Nous partons précisément de Koto à l'est. Trois jours de marche d'approche nous mènent au lac Kajin Sara aux environs de 4700 mètres. Cet endroit au milieu des montagnes nous servira de camp de base. Une fois bien acclimatés, nous pourrons avancer notre camp plus près des glaciers : le Kajin, le Haxaire et le Samaya. De là, sommets et cols nous rempliront la vue ! Le Kajin Sara (5794 m), le Chame Peak (6003 m), le Lamjung Spitzen (5944 m) ont été nommés par une expédition de reconnaissance française il y a seulement quelques années, mais ils n'ont pas été foulés. Eh oui, ils sont vierges et rien n'est encore clair s'ils sont sur les listes officielles du gouvernement népalais. Il faut comprendre que nous sommes dans une « petite » région du Népal. Ce sont les 8000 m et les trekking peaks qui ont la cote ! Et tant mieux.

@ Paulo Grobel
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Mais avant d'aller plus loin...

Rencontrez brièvement votre guide Jean-Nicolas

Pour moi, guider, c'était une évidence. Au grand désespoir de l'orienteur que je devais rencontrer obligatoirement au secondaire! Lors de ma première expérience en escalade de rocher, à 9 ans, je ne comprenais pas pourquoi sur le sentier vers le sommet, on arrêtait à la paroi pour installer les cordes ; je ne comprenais pas pourquoi je me donnais le trouble de faire de l'escalade au lieu de simplement poursuivre jusqu'au sommet. Parce que pour moi, l'escalade, c'était le sommet de la montagne, pas la paroi!! Tsé, le sommet, le point le plus haut, la vue, la sensation d'être un conquérant? Depuis ce jour-là, j'ai découvert les plaisirs de l'escalade de rocher et de l'escalade de glace. J'ai aussi eu la chance de frôler quelques sommets, sur quelques continents. Cinq, six, jusqu'à 7700 m (ouin, 5-6 respirations par pas...). Je guide donc depuis maintenant 25 ans. Un pro de l'histoire? Non. Un pro de la culture et de l'architecture? Non plus. Mais je sais prendre soin de mon équipe et j'ai la flamme, comme à 9 ans, de me rendre en haut, ou du moins, toujours plus loin. J'aime parfaire mes compétences sur des parois techniques et me mettre au défi afin d'élargir ma zone de confort. Cela me donne une plus grande marge de manœuvre lorsqu'il s'agit de poser les cordes fixes avec l'équipe locale et de bien gérer la sécurité. Mon ptit côté Germaine.


Loin des projecteurs (je n'aime pas tant être le centre de l'attention...), je reste curieux et je prône avant tout l'aspect humain lors de mes expéditions. J'aime me dépasser et explorer mes limites. J'aime apprendre sur moi lors des expéditions ; mes réactions, ma façon de voir les choses, de résoudre les problèmes, de comprendre et d'explorer de nouvelles façons de faire, d'interagir avec les gens, de tisser des liens nouveaux... J'ai besoin de me déconnecter du monde pendant un moment pour me rendre compte de tout ce que l'on a et de pouvoir apprécier à nouveau ce qui nous semble acquis.


Et puis, bien que je sois responsable et parfois sérieux, oui, je l'avoue, je peux être con. Vraiment!

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Pourquoi cette région

@ David Ducoin
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Parce que si on cherche sous les 6000m, on va trouver

Dans ma «jeunesse», j'ai eu la chance de guider un groupe sur un «petit» sommet de 8000 mètres, le Shisha Pangma. Je me suis toujours dit que j'aimerais retourner jouer sur un de ces géants. Les années passent et je me rends compte que l'esthétisme et le côté plus technique d'une ascension m'attirent beaucoup plus que la hauteur d'une montagne. D'autant plus que les 14 x 8000 m semblent maintenant réservés aux plus fortunés sans avoir nécessairement la fibre d'un alpiniste... Pour avoir passé pas mal de temps dans certaines vallées en Bolivie où plusieurs cimes sont accessibles depuis le même camp de base, je dois dire que c'est beaucoup plus gratifiant, en plus de laisser une plus grande marge de manœuvre. Le Népal offre une opportunité similaire dans cette vallée peu connue aux montagnes encore vierges. Approche pas trop longue, lac d'altitude paisible, petits guest houses rustiques sur la route, loin des foules. Tout y est! Si on y ajoute la culture et les couleurs des temples de Pokhara, on se retrouve dans un univers totalement dépaysant. Et puis... ça fait longtemps que j'ai pas pris une Guinness au New Orlean's, sympathique pub, et soupé chez Caroline, célèbre resto de Katmandou!


Et avouez que c'est franchement original de vouloir aller, probablement, là où personne est encore allé.

L'Instinct

La prévisibilité est pratique pour un organisateur. Mais donner un itinéraire des mois à l'avance relève plus de la manufacture que de l'aventure. Notre façon de faire est plus complexe, mais c'est notre métier et ça nous amuse. Voici quand même notre intention...

D'abord prenons une bonne journée pour nous remettre du voyage et profitons en pour visiter cette merveilleuse cité de Baktapur, protégée pour cause par l'Unesco. Le lendemain, un court vol (20 minutes) nous mènera vers la tropicale Pokhara où nous profiterons pour finaliser les préparatifs et surtout relaxer sur le bord du magnifique lac Phewa. Nous sommes à 700 m seulement et on devine à peine la hauteur des sommets qui se dressent devant nous. Départ demain.

@ David Ducoin
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Mais avant d'imaginer les voies d'ascension, il faut se rendre et justement, ici nous n'avons qu'une courte approche pour nous permettre de maximiser nos tentatives. Durant ces 3 jours, il faut en profiter pour s'en mettre plein les yeux. Nous passerons des palmiers des basses altitudes, aux contreforts de l'Himalaya et ses forêts luxuriantes pour atteindre finalement le camp de base où l'aspect minéral dominera. Et maintenant, assoyons-nous, regardons et traçons nos voies. Comme à l'époque de l'âge d'or de l'alpinisme.

@ Paulo Grobel
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« Les sommets qui nous entourent n'ont pas de nom, comme s'ils n'existaient pas et nous n'avons bien sûr aucune information s'ils ont été fréquentés ou non. »


Ceci provient d'un guide français, Paulo Grobel que je remercie grandement, avec qui j'ai eu la chance d'échanger quelques informations. C'était en 2022, et pas grand-chose depuis... Tout ou presque reste à faire. Pente de neige ? Arête rocheuse? Couloir de glace? Il y a un col là-haut, mais il mène où exactement...? Est-ce que ça passe entre le glacier et la face que l'on voit?

@ Paulo Grobel
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On sait que les ascensions sont possibles. Certaines ont été tentées, mais les chutes de neige de 2022 ont empêché de poursuivre leur exploration. À nous la chance donc! Est-ce qu'on fera 1-2-3 sommets? Est-ce qu'on pourra en nommer un? Chose certaine, nous serons loin des cordes fixes, des chemins tracés et des attroupements. Flexibilité et adaptation seront de mise.

@ Paulo Grobel
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Il y aura d'abord une portion acclimatation pour s'habituer à l'altitude. Puis des classes pour être tous à l'aise ensemble sur les glaciers et progresser sécuritairement. Est-ce que tout le groupe fera tous les sommets? Peut-être que oui ou peut-être pas, cela se saura à la fin de notre périple. Chose est sûre, ce sera unique et il est permis ici de parler de «voyage fondateur», «pionnier». Une exploration au sens noble du terme.

@ Paulo Grobel
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Informations techniques

petit groupe de 4 a 6 personnes encadrées par 2 guides-alpinistes

Prix*


6975$

  • 20 mars au 13 avril
  • Durée sur place: 25 jours


* Par virement Interac (taxes incluses)

@ David Ducoin
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Parlons effort, confort et climat

Un peu de logistique et ce qui vous attend au niveau de l'effort et du confort. 

Comme pour tous les voyages d'Instincts Vagabonds, on se parlera. Ici on parle d'un petit groupe (5-6 max probablement) alors on aura le temps d'apprendre à se connaître.


Vol sur Katmandou, Baktapur, visites, décalage horaire, terrasses, bain de culture... Puis transfert vers Koto, petit bled au nord du massif plus tranquille, et la vue... Magnifique! C'est notre point de départ pour 3 jours de marche en passant par une nuit à 3700 m et 4300 m, pour arriver à 4700 m au lac Kajin Sara. Repos, hydratation, repos, exploration, plan de match.


Par la suite on pourra avancer notre camp plus haut près des glaciers pour optimiser nos ascensions. Selon ce que l'on connaît de la région, quelques ascensions se font depuis le camp de base avancé en une (longue) journée ; cependant d'autres nécessitent d'avancer notre camp en altitude sur le glacier. Nous alternerons donc journées de grimpe et journées de repos. On va tenter de diversifier les styles de voies : neige, roche, face, arête, selon les conditions de la montagne et les envies et capacités de chacun.


Et puis... Ben je ne sais pas quoi dire de plus... ça n'a jamais été fait... À nous de tracer notre voie et d'écrire cette page du livre!

Ce que nous ferons avec votre argent

Voyager coûte cher: au voyageur, en dollars et à l’environnement, en GES. Et aussi, malheureusement, quelquefois, aux gens que nous visitons.

Nous n’aurions pas créé Instincts Vagabonds si nous ne pensions pas apporter un vent de fraîcheur dans le milieu. Mais nous voulions pousser plus loin, pour que notre travail enrichisse des gens bien réels (ceux que nous côtoyons de par le monde) plutôt que des actionnaires. Instincts Vagabonds sera donc une Organisation Sans But Lucratif (OSBL).

Concrètement, cela signifie que nous mettons nos responsabilités sociales et environnementales au cœur de notre projet, devant la rentabilité, les profits et les marges. Nous respectons nos engagements envers nos vagabonds sédentaires (les équipes locales), pour qui un voyage représente une grande proportion de leur revenu annuel. C’est la raison qui nous incite à confirmer d’ores et déjà pratiquement tous nos voyages. À nous, les choyés de la planète, d’assumer le risque.

Ceci dit, nous croyons fermement que la saine gestion financière bénéficiera à la planète (pour paraphraser Chouinard : la planète est notre seule actionnaire). Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie en affaires. Nous savons que nous pouvons y arriver, et très bien, avec un modèle économique qui repose sur des frais fixes extrêmement bas. Nous n’avons pas de bureau. Notre masse salariale est essentiellement limitée aux vagabonds (qui sont payés seulement si le voyage a lieu) plus un ou deux salaires «administratifs». En contrepartie de leur implication, les guides bénéficieront du plus haut salaire offert au Québec. Pour le site web et les logiciels de gestion nous avons opté pour la simplicité avec Shopify (une entreprise canadienne). En quelque sorte, notre site web est «amateur». Nous payons un abonnement annuel plus que raisonnable.

Pour le marketing nous comptons d’abord sur les réseaux, formels et informels, de tous ces guides-vagabonds qui ont guidé, depuis plus de 25 ans, plusieurs milliers de personnes. Ils jouissent tous d’une grande crédibilité. Nous pensons aussi que les médias traditionnels s’intéresseront à nous puisque c’est...nouveau, original et audacieux. Et surtout, nous comptons sur vous, les voyageurs, pour en parler.

Merci de votre confiance.

Parlez à un guide ou à un guide!

Les zinternets c'est bien beau mais rien ne vaut une discussion avec le guide. Si vous préférez que l'on vous parle de l'offre générale demandez à parler avec un conseiller* qui connaît tous les voyages. Notre promesse c'est que dans les deux cas vous parlerez à un guide et non pas à un vendeur.