Et puis j’ai cherché à comprendre...

Depuis près de 20 ans, j’ai la chance d’accompagner des étudiant·es dans leur parcours universitaire — en ski, en canot, ou en randonnée. C’est un privilège de les découvrir, d’être témoin de leurs défis, de leurs apprentissages, de leurs réussites, et aussi de leurs éclats de rire. J’essaie de les comprendre pour mieux les soutenir, au point où ma curiosité m’a menée à faire une thèse de doctorat sur la dynamique des groupes en expédition. J’y ai exploré comment les rapports de genre et de classes sociales influencent les interactions sociales et les processus de reconnaissance sociale au sein des groupes.
J’ai suivi les faits et gestes d’un groupe pendant une expédition de canot d’un mois. J’ai pu observer comment les participant.e.s utilisaient des stratégies plus ou moins conscientes, pour améliorer ou maintenir leur statut dans le groupe. Ces interactions complexes m’en ont beaucoup appris sur les mécanismes d’exclusion et d’inclusion sociale qui souvent se déroulent dans nos interactions les plus banales. Aujourd’hui, cette recherche m’aide à sensibiliser les groupes à ces enjeux et à favoriser une culture de groupe plus inclusive.

Au-delà des dynamiques sociales, certaines de mes recherches visent aussi à contribuer à la sauvegarde de la biodiversité, et plus particulièrement des rivières. J’ai notamment contribué à des projets de recherche et de mise en valeur de territoires naturels de la rivière Magpie; et au Cameroun, dans le bassin du Congo.

Retour au CVagabond de Lorie