Au début de mon parcours de biologiste, mes intérêts étaient surtout tournés vers le fleuve et la mer, beaucoup pour la fascination que j’ai toujours eue pour les mammifères marins. J’étais également attiré par le nord, la neige, les immenses ciels bleus et les paysages à perte de vue. Cet appel s’est transposé en celui qu’exerce maintenant sur moi les hautes montagnes de l’Himalaya et l’immense plateau tibétain. J’ai été choyé de pouvoir parcourir ces régions de nombreuses fois comme guide et comme étudiant-chercheur, pendant près d’une dizaine d’années. Je me suis sédentarisé depuis, entre autres pour m’établir plus solidement comme biologiste de la conservation. Je travaille maintenant à la mise en place d’aires protégées au Québec, principalement au Nunavik, ce qui m’amène à découvrir, petit à petit, une culture et un territoire qui me fascinaient depuis longtemps mais m’étaient jusqu’alors inconnus. L’appel des grands espaces se poursuit…