Pas de sot(s) métier(s)

Dans le domaine des emplois qu'on occupait en voyageant, il était souvent dit que des jobs qu'on ne ferait pas à la maison, pouvaient être fascinantes vu les différences sociales, géographiques et culturelles. C'est comme ça qu'en m'enrôlant dans un kibbutz (communautés héritées de l'influence socialiste soviétique) en Israël, j'ai pu après d'épuisantes journées à cueillir et transporter des régimes de bananes, être "promu". Pas avant d'être passé par le pelletage de merde d'autruches par contre. Et ça fait des gros cacas cet oiseau-là. Ensuite dans le plus relaxe, j'ai été attitré à effrayer les oiseaux en bordure de pisciculture. Avec un bâton de bois et un sceau vide pour commencer, sinon en courant après les plus tenaces avec un tracteur. Mais l'arme de résistance pour les récalcitrants était le canon à détonation. Ça porte à confusion en pleine vague d'attentats-suicides... Et pour finir, la tâche la plus non-conforme que j'ai eu à accomplir après avoir recueilli le pollen de jeunes et petits palmiers-dattiers mâles en matinée : sauter à partir d'une nacelle (sans harnais ni sécurité...) dans les arbres femelles qui font 20 à 30 mètres de hauteur... pour les polliniser! Et oui, j'ai procréé des dattes!

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