Des glaciers aux confins de la jungle: la Bolivie indomptée!

Bolivie - 19 juillet au 7 août 2025 - 20 jours


Imaginé et guidé par Jean-Nicolas Grieco


C'est notre seul voyage en Amérique du Sud cette année. On croit bien le confirmer d'ici la fin mars.

Un peu de géographie

Bref, vous saisissez? Difficile d’avoir autant de diversité en trois semaines…

Avec le Paraguay, la Bolivie est un des deux pays enclavés de l’Amérique du Sud. Néanmoins, ses paysages et sa diversité, tant géographique que culturelle, n’ont rien à envier à ses voisins du même continent.
Les nuances de blancs et de bleus des glaciers contrastent avec le côté verdoyant des forêts subtropicales, juste à côté des chaînes montagneuses.
Le lac Titicaca, véritable mer intérieure, qui se retrouve au beau milieu d’un immense plateau d’altitude, fait flotter Isla del Sol, symbole emblématique pour les Incas.
S’ajoutent si on le désire le Salar de Uyuni, la jungle, le désert d’Atacama…
Et… 3 cordillères…
TROIS! Pas mal pour un petit pays qui fait partie du ‘tiers monde’. La cordillère occidentale est caractérisée par des sommets plus volcaniques, dont le Sajama, point culminant du pays. Vient ensuite la cordillère Royale qui surplombe l’Altiplano, étendue de terre à 3800 mètres qui se partage avec le Pérou. Cette cordillère nous accueille déjà en sortant de l’avion à LaPaz avec un des sommets les plus prisés, le Huayna Potosi à 6088 mètres. Mais nous, nous irons vers Apolobamba, plus au nord, plus sauvage, plus tranquille, moins fréquentée, moins achalandée, plus vierge, plus… moins… Bref, vous saisissez? Difficile d’avoir autant de diversité en trois semaines…

© David Ducoin
© David Ducoin
© David Ducoin
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Mais avant d'aller plus loin...

Rencontrez brièvement votre guide Jean-Nicolas

Pour moi, guider, c’était une évidence. Au grand désespoir de l’orienteur que je devais rencontrer obligatoirement au secondaire! Lors de ma première expérience en escalade de rocher, à 9 ans, je ne comprenais pas pourquoi sur le sentier vers le sommet on arrêtait à la paroi pour installer les cordes; je ne comprenais pas pourquoi je me donnais le trouble de faire de l’escalade au lieu de simplement poursuivre jusqu’au sommet. Parce que pour moi, l’escalade, c’était le sommet de la montagne, pas la paroi!! Tsé, le sommet, le point le plus haut, la vue, la sensation d’être un conquérant?? Depuis ce jour-là, j’ai découvert les plaisirs de l’escalade de rocher et de l’escalade de glace. J’ai aussi eu la chance de frôler quelques sommets, sur quelques continents. Cinq, six, jusqu’à 7700 m (ouin, 5-6 respirations par pas…!). Je guide donc depuis maintenant 25 ans. Un pro de l’histoire? Non. Un pro de la culture et de l’architecture? Non plus. Mais je sais prendre soin de mon équipe et j’ai la flamme, comme à 9 ans, de me rendre en haut, ou du moins, toujours plus loin.
Loin des projecteurs (je n’aime pas tant être le centre de l’attention…), je reste curieux et je prône avant tout l’aspect humain lors de mes expéditions. J’aime me dépasser et explorer mes limites. J’aime apprendre sur moi lors des expéditions; mes réactions, ma façon de voir les choses, de résoudre les problèmes, de comprendre et d’explorer de nouvelles façons de faire, d’interagir avec les gens, de tisser des liens nouveaux… J’ai besoin de me déconnecter du monde pendant un moment pour me rendre compte de tout ce que l’on a et de pouvoir apprécier à nouveau ce qui nous semble acquis.
J’ai envie de vous faire découvrir ce coup de cœur qui m’a charmé (j’y suis allé une douzaine de fois). De vous présenter mes amis. Et si jamais l’envie et le temps vous le permettent, pourquoi ne pas tenter une ascension ou poursuivre vers une avenue plus culturelle?
Bref, je crois que ce pays souvent oublié saura vous charmer.

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Pourquoi cette région

© David Ducoin
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À l’université, quand j'étudiais pour devenir guide, si on m'avait demandé d'inventer un voyage en haute montagne...la vraie là… à 6000 mètres, avec un lac et de la jungle...j'aurais dit que c’était impossible! Ça c’était jusqu’à ce que je rencontre la Bolivie... La cordillère Blanche au Pérou a façonné l’alpiniste en moi, mais la Bolivie a fait de moi un guide. Depuis plus de 25 ans (oui oui déjà…) j’y ai pratiquement ma deuxième famille. Des amitiés tissées serrées. Un coup de cœur que je recommande à tous! À la cordillère Apolobamba, moins visitée, j’y ai ressenti une vibe différente. Il faut premièrement s’y rendre : ce n’est pas un trajet de tout repos (en Bolivie on calcule en heures et non pas en kilométrage, sinon on est déçu... Très déçu!), mais une fois sur place, on est totalement dépaysé et enchanté.
J’irai bientôt en Patagonie; j’ai vu le Machu Picchu et goûté aux sommets du Pérou; j’ai grimpé l’Aconcagua; j’ai visité le marché d’Otavalo et ses volcans. Mais la Bolivie, pour sa diversité, reste LA destination que je recommande en Amérique du Sud. Parce que ses habitants y sont sympathiques et fiers. Parce que ses territoires sont magnifiques. Et tellement diversifiés qu’on peut tous y trouver notre compte peu importe le voyageur que l’on est. Donc à ce travail d’université, je réponds aujourd’hui : «D’accord commençons par nous acclimater au Lac Titicaca avant de faire le trek de l’Apolobamba, que je considère parmi les plus «hot» d’Amérique du sud. Enfin, un autre joli trek qui nous fait descendre vers la jungle». J’aurais eu A+!

L'Instinct

La prévisibilité est pratique pour un organisateur. Mais donner un itinéraire des mois à l'avance relève plus de la manufacture que de l'aventure. Notre façon de faire est plus complexe, mais c'est notre métier et ça nous amuse. Voici quand même notre intention...

LaPaz, nous atterrissons à plus de 4000 mètres! Et oui, les effets de l’altitude se font ressentir aussitôt… Première journée donc, traaannquilllleeeE… (si jamais cela vous inquiète, une arrivée plus tôt peut faciliter votre acclimatation. En fait c’est une excellente idée). La Paz est fascinante en elle-même. Construite dans une cuvette, elle est surplombée de sommets et de glaciers. C’est franchement une des capitales les plus photogéniques du monde.

© David Ducoin
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Direction lac Titicaca, lieu de la naissance de Viracocha, le dieu créateur des Incas. La calme Isla del Sol, où les moteurs de toutes sortes sont interdits, nous attend pour une randonnée d’acclimatation avec des vues imprenables sur notre objectif lointain, ladite cordillère Apolobamba et ses multiples sommets aux neiges éternelles.

Une bonne journée de route et nous voilà au cœur du voyage, le trek de l’Apolobamba. Ambiance de montagne, cols, lacs glaciaires, sommets magnifiques. On pourra compter sur la faune sauvage puisque peu de personnes y passent. Et c’est un des endroits du monde où l’on peut encore observer l’emblématique condor. Tintin a lui aussi été surpris par son envergure de plus de 3 mètres! Fermiers et mineurs sont les principaux habitants de cette région isolée. Et votre espagnol de Duolingo ne sera pas d’une grande aide puisque ces peuples Quechua et Aymara ont leur propre dialecte 😉.

© David Ducoin
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Petit passage par La Paz, douche chaude et on repart. Nous terminons le tout avec un petit trek sur des sentiers précolombiens qui nous mènent de l’Altiplano à l’entrée des Yungas, forêts humides où les perroquets nous accompagnent. Monsieur Sandillani, visionnaire que j’ai rencontré en 2000, avait acheté des terres et les avait transformées en campements pour les randonneurs. Après la neige et l’air raréfié, nous respirons profondément et l’air humide de cette luxuriante forêt nous apaise. En moins de 3 semaines, nous aurons flotté sur une île, marché sur un glacier et voilà que les perroquets nous survolent.

© David Ducoin
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Vous disiez un trek varié?

© David Ducoin
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Informations techniques

C'est notre seul voyage en Amérique du Sud cette année. On croit bien le confirmer d'ici la fin mars.

Prix: 5985$

  • 20 jours de La Paz à La Paz
  • 19 juillet au 7 août
© David Ducoin
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Parlons effort, confort et climat

Nous marcherons dans 3 régions tellement différentes...Sur l’ile du soleil (Isla del Sol) : Facile. Collines ondoyantes, mais l’altitude vous rappellera que vous vivez au Québec. Le trek en lui-même ne serait pas difficile si ce n’était de l’altitude. Jamais extrême mais toujours présente. Quelques cols au-dessus de 5000m et campement entre 4000 et 4500m. Même un passage facile sur un petit glacier où vos crampons pourront être utiles. Mais si vous vous êtes rendus ici dans la lecture, c’est que ça vous intéresse non, cet effort !? Enfin, un trek en descente vers le luxe de la luxuriance. Emplissez vos poumons!
Mais on se parle de vive voix avant que vous ne vous inscriviez. On en discute ensemble mais il faudrait que vous ayez de l’expérience de trek préalable.
Sinon côté hébergement, nous serons dans de petits hôtels chaleureux à La Paz et sur l’ile et une auberge...disons typique à Pelechuco. N’oubliez pas que La Paz est construite «en pente»! Si vous descendez vers votre restaurant préféré, le retour se fait…. Bref, sans acclimatation, cela peut s’avérer une information… trrrrès utile.
Le reste, en trek, camping avec tente ‘mess’ pour les repas. Tout le nécessaire pour du camping confortable. Les journées en altitude peuvent être fraîches sans les nuages et au vent. Mais chaudes si le soleil plombe. Assurément, les soirées demandent la doudoune et la tuque! Mais vous serez récompensés par les étoiles au-dessus des sommets aux neiges éternelles.
Eat. Sleep. Trek. Enjoy. And repeat!

Ce que nous ferons avec votre argent

Voyager coûte cher: au voyageur, en dollars et à l’environnement, en GES. Et aussi, malheureusement, quelquefois, aux gens que nous visitons.

Nous n’aurions pas créé Instincts Vagabonds si nous ne pensions pas apporter un vent de fraîcheur dans le milieu. Mais nous voulions pousser plus loin, pour que notre travail enrichisse des gens bien réels (ceux que nous côtoyons de par le monde) plutôt que des actionnaires. Instincts Vagabonds sera donc une Organisation Sans But Lucratif (OSBL).

Concrètement, cela signifie que nous mettons nos responsabilités sociales et environnementales au cœur de notre projet, devant la rentabilité, les profits et les marges. Nous respectons nos engagements envers nos vagabonds sédentaires (les équipes locales), pour qui un voyage représente une grande proportion de leur revenu annuel. C’est la raison qui nous incite à confirmer d’ores et déjà pratiquement tous nos voyages. À nous, les choyés de la planète, d’assumer le risque.

Ceci dit, nous croyons fermement que la saine gestion financière bénéficiera à la planète (pour paraphraser Chouinard : la planète est notre seule actionnaire). Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie en affaires. Nous savons que nous pouvons y arriver, et très bien, avec un modèle économique qui repose sur des frais fixes extrêmement bas. Nous n’avons pas de bureau. Notre masse salariale est essentiellement limitée aux vagabonds (qui sont payés seulement si le voyage a lieu) plus un ou deux salaires «administratifs». En contrepartie de leur implication, les guides bénéficieront du plus haut salaire offert au Québec. Pour le site web et les logiciels de gestion nous avons opté pour la simplicité avec Shopify (une entreprise canadienne). En quelque sorte, notre site web est «amateur». Nous payons un abonnement annuel plus que raisonnable.

Pour le marketing nous comptons d’abord sur les réseaux, formels et informels, de tous ces guides-vagabonds qui ont guidé, depuis plus de 25 ans, plusieurs milliers de personnes. Ils jouissent tous d’une grande crédibilité. Nous pensons aussi que les médias traditionnels s’intéresseront à nous puisque c’est...nouveau, original et audacieux. Et surtout, nous comptons sur vous, les voyageurs, pour en parler.

Merci de votre confiance.

Parlez à un guide ou à un guide!

Les zinternets c'est bien beau mais rien ne vaut une discussion avec le guide. Si vous préférez que l'on vous parle de l'offre générale demandez à parler avec un conseiller* qui connaît tous les voyages. Notre promesse c'est que dans les deux cas vous parlerez à un guide et non pas à un vendeur.